Produits pour spéculer sur le krach immo

par francois16, dimanche 02 octobre 2005, 10:33 (il y a 7100 jours)

http://www.boursorama.com/opcvm/detail-actualite-opcvm.phtml>&news=2971791

Ce genre de produit va, à mon avis commencer à fleurir sur le marché. On a encore peut etre 6 mois à 1 an >>> pour les étudier.

Je viens de parcourir le site "la bulle immobilière" et voici 2 choses importantes que je retiens pour la fin septembre :

Interview sur M6 d'un analyste INDEPENDANT (ce genre de détail est super important face aux puissants lobbys immobiliers) et accessoirement maitre de conf à Sciences Po :

http://www.blog6.fr/blog/blogsix/a_lantenne/2005/09/24/la__bulle_immobilire__va-t-elle_...

Puis cette étude de Karoutchi (UMP), reprise par le journal de France 2 hier (j'en étais baba !) :

Les prix de l’immobilier «devraient baisser»
Une diminution de 10% à 15% des prix dans l’immobilier d’ici à 18 mois, c’est ce qu’annonce Roger Karoutchi (UMP), rapporteur au logement au logement au Sénat, qui doit publier une contribution sur ce thème la semaine prochaine, selon une information publiée vendredi dans «Les Echos». D’après l’élu, l’envolée des prix a atteint un tel niveau qu’il devient impossible pour les banques de s’assurer de la solvabilité des clients qui leur ont fait des emprunts. Aussi, pour éviter une rupture du système, ces dernières seraient amenées à plus de précaution avant d’accorder des prêts. Ainsi, note le sénateur, l’encours des crédits habitat a atteint 105 milliards d’euros en 2005, contre 62 milliards d’euros en 2003, soit une hausse de 60% en deux ans. La moyenne de l’endettement par ménage a elle connu une hausse de 25%.

Ce genre d'info distillée sur les chaines nationnales marque pour moi un tournant très important (on avait le droit jusqu'à présent aux reportages assez honteux de TF1 sur les difficultés de logement).
Quand TF1 reprendra ce genre d'info, amha c'est qu'il sera déjà trop tard :-P

Francois16

Produits pour spéculer sur le krach immo

par freeman @, dimanche 02 octobre 2005, 14:20 (il y a 7100 jours) @ francois16

» http://www.boursorama.com/opcvm/detail-actualite-opcvm.phtml>&news=2971791

Caractéristiques du produit disponibles à cette adreSse: http://www.wegelin.ch/xfer/print/pro/pop/sp_2239591_320_000_fr.pdf

Ce produit est indexé sur l'indice Philadelphia Housing Indice (HGX) dont le graphe est disponible ici:
http://bigcharts.marketwatch.com/intchart/frames/frames.asp>symb=hgx&time=12&...

_________________________________________________________________________

Il existe également un tracker sur l'immobilier, les caractéristiques sont disponibles ici:
http://www.boursorama.com/trackers/caractrackers.phtml>symbole=1rTEEE


Si vous connaissez d'autres produits, je suis preneur.

Moi aussi je l'attends

par MEN, dimanche 02 octobre 2005, 20:15 (il y a 7100 jours) @ francois16

Le crack me permettrait d'achetair à un prix moins ouf et en passant il donnerait un bon coup de pouce à mes actions.
Quand> aucune idée!:confused:

Article de investir sur ce point

par MEN, dimanche 02 octobre 2005, 20:17 (il y a 7100 jours) @ francois16

Jean Lavaupot, Directeur exécutif France d'Era Immobilier


" Nous privilégions le scénario d'un atterrissage en douceur pour l'immobilier en France "

Pour la troisième année consécutive, le groupe Era Immobilier, présent en Europe par le biais de 1.250 agences et plus particulièrement en France avec 300 implantations, effectue son tour d'horizon de l'évolution des grands indicateurs de l'immobilier au sein de 14 pays du continent. Nous présentons ci-dessous les grandes lignes de cette étude, ainsi qu'une interview complémentaire réalisée auprès du directeur exécutif France du groupe, Jean Lavaupot.

Les grandes conclusions de l'étude Era

CAPITALES EUROPÉENNES : LUXEMBOURG DÉTRÔNE LONDRES
Londres perd sa première place et ne se positionne qu'en 5ème position (prix moyen 328.000 euros). Luxembourg se hisse au premier rang avec un prix moyen de 470.000 euros, suivi de Berne (421.000 euros), Madrid (408.120 euros) et Dublin (330.000 euros). Paris n'arrive qu'en 8ème position (261.180 euros)
A l'inverse, Bruxelles est la capitale la moins chère (182.211 euros) détrônant de peu Athènes (192.000 euros). 65,20% DES EUROPÉENS SONT PROPRIÉTAIRES DE LEUR LOGEMENT EN 2004, CONTRE 62% EN 2003
Le record du nombre de propriétaires est toujours détenu par l'Espagne avec un taux de 87% (+2% d'augmentation), suivie par l'Irlande (81%) et la Belgique (78%). La Suisse reste comme en 2003 en dernière position du classement avec seulement 36,5% de propriétaires. La France se situe à un niveau nettement plus bas que la moyenne avec 57% (+2% par rapport à 2003). DEUX GRANDES TENDANCES :

La flambée des prix devrait se calmer d'ici la fin 2005 sauf en Espagne qui attend encore une forte augmentation des prix
Les taux de crédit devraient probablement remonter dans la plupart des pays européens, risquant de freiner les investissementsLES PAYS QUI SE DÉMARQUENT
Espagne : Le taux de propriétaires en Espagne demeure l'un des plus hauts au niveau mondial. Aides au premier achat et faibles taux de crédit encouragent les jeunes couples à investir dans l'immobilier, plutôt qu'à louer. Sans compter que bon nombre d'espagnols sont non seulement propriétaires de leur résidence principale mais aussi d'une résidence secondaire. Enfin, le prix moyen des maisons a franchi la barre fatidique des 200.000 euros.
La France : les prix des biens à vendre comme l'endettement des ménages ont atteint le seuil maximum. Si cette tendance devait se poursuivre, couplée à une hausse probable des taux d'intérêts, les transactions devraient ralentir.
Grande Bretagne : Londres connaît toujours un niveau de prix élevé et la Grande Bretagne affiche les taux de crédit les plus élevés d'Europe, ce qui entraîne une baisse sérieuse des transactions et incite les britanniques à investir à l'étranger, notamment en France, où le prix des biens leur semble " bon marché " .
L'Irlande : Le pays ne déroge pas à la hausse des prix, notamment à Dublin où la progression est de 9%. Quant aux terrains à vendre dans l'ensemble du pays, ils se négocient 25% plus chers qu'en 2003.
Le Luxembourg : Les investissements immobiliers au Luxembourg étant plutôt réservés à une minorité de la population très aisée, les Luxembourgeois achètent des biens aux frontières des pays limitrophes (Belgique, Allemagne et France).

Suite Investir du 2/10/05

par MEN, dimanche 02 octobre 2005, 20:19 (il y a 7100 jours) @ francois16

Dans ce bilan de l'année et en marge des grandes conclusions rendues dans cette enquête, quels sont selon vous les principaux faits saillants, ceux qui vous ont le plus surpris >

Le principal enseignement de cette étude est la très forte hausse des prix dans les pays de la péninsule ibérique, c'est-à-dire en Espagne et au Portugal. Ce n'est pas une véritable surprise, mais c'est un fait très intéressant à constater, car il traduit un mouvement de fond dans l'approche démographique européenne. D'une part, l'économie espagnole va bien et le pouvoir d'achat des Espagnols s'est ainsi totalement libéré, même si le taux de propriétaires y est déjà le plus élevé du continent. D'autre part, il est le signe du " papy boom " que l'on connaît actuellement en Europe, qui n'en est selon moi qu'à ses débuts et qui bénéficie naturellement aux pays du Sud. Ces nouveaux retraités qui choisissent de s'expatrier ont un bon niveau de pouvoir d'achat et extériorisent par ailleurs les plus-values dégagées dans leur pays de résidence actuel pour s'expatrier là où le climat est plus favorable, et avec une qualité de vie aussi bonne. D'où ce déplacement des populations vers le sud. La France connaît également ce phénomène, avec des achats de la part des Anglais notamment, dans des zones géographiques bien desservies, notamment depuis la mise en place de nouvelles lignes aériennes à bas coûts. La création de l'euro a en ce sens contribué à libérer les freins que constituaient auparavant les devises. Rien, selon moi, ne va aujourd'hui arrêter ce phénomène.A contrario, la morosité de la conjoncture en Allemagne pèse clairement sur la tendance, et il n'est donc pas surprenant de voir le pays en queue de liste de notre classement annuel. C'est un très gros marché, où les professionnels ne représentent que 30% à 35% du marché environ, et les prix y ont un peu baissé.

Quelle est, plus précisément, la situation en France > Quelles sont plus particulièrement vos anticipations pour l'immobilier cette année >

Ce que nous pensons et ce que nous souhaitons, c'est un ralentissement serein du marché, en d'autres termes un atterrissage en douceur de l'immobilier en France. Beaucoup de gens annoncent la crise, certains depuis plusieurs années d'ailleurs. Nous ne voyons pas, pour notre part, ce qui pourrait faire baisser fondamentalement les prix. Nous continuons de penser qu'il n'y aura pas de krach de l'immobilier en France et de privilégier le scénario d'un atterrissage en douceur, voire d'une nouvelle augmentation de prix, bien qu'à un rythme nettement inférieur à celui observé au cours des dernières années, à Paris comme en province. Ce dont nous sommes plus sûrs encore, c'est que Paris connaîtra toujours l'engouement, car les prix y sont inférieurs aux niveaux de ceux observés dans bon nombre de grandes capitales européennes, comme par exemple Madrid ou Londres, qui connaît aujourd'hui un recul, mais après des années de niveaux de transactions élevés, qui plus est nettement supérieurs à ceux pratiqués à Paris.

Y a-t-il des risques de crise de l'immobilier >

Nous n'en voyons pas véritablement pour le moment. Cependant, nous constatons que la détention des mandats de vente a tendance à s'allonger. C'est à dire que le délai s'accroît entre le moment où un bien est mis en vente et celui où il est effectivement vendu, ce qui tendrait à signifier que les acheteurs prennent davantage le temps de la réflexion. Ce qui veut dire également que la tendance va à une plus grande renégociation des prix. D'où notre scénario temporisation dans les zones qui ont connu les plus fortes augmentations, qui bénéficiera donc peut-être à d'autres considérées comme plus attractives. Pas de crise à l'horizon, donc, selon nous, ni de hausse effrénée. Plutôt un phénomène de régulation du marché dans son ensemble.


Propos recueillis par Denis Lantoine

Immobilier, peut-être un mirage du 3/10

par GNML @, lundi 03 octobre 2005, 10:13 (il y a 7099 jours) @ MEN

Immobilier, peut-être un mirage

L’immobilier n’a pas meilleure allure. Ou, plutôt, il a encore trop belle allure. Les propriétaires sont à la fête. Depuis 1997, les prix ont grosso modo doublé. Au point de paraître aberrants à plus d’un candidat à l’accession à la propriété. Est-ce bien le moment de prendre un tel engagement de longue durée > Chez les économistes, à la Banque de France, dans les milieux professionnels, il est question sinon de krach (il paraît qu’il n’y a pas de spéculation !), du moins de ralentissement de la hausse des prix.

Quand les jeunes sont de moins en moins nombreux à pouvoir acheter, la machine se grippe et le marché se retourne. Comme en 1991, lorsque s’est amorcé le plus fort retournement des soixante dernières années : 30 % de baisse en six ans. En immobilier, pas plus qu’en bourse, les arbres ne montent jusqu’au ciel…

En investissant aujourd’hui sur les taux comme sur la pierre, l’épargnant prend un risque alors que, paradoxalement, ces placements sont présentés comme n’en présentant pas ! Ils peuvent en effet perdre de l’argent.

analyse de François de Witt.

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