Acadomia: une opportunité?

par Graham ⌂ @, jeudi 09 novembre 2006, 17:37 (il y a 6397 jours)

Les derniers résultats semestriels d’Acadomia ont fait état d’un CA sur le premier semestre de l’exercice en cours de 15,39m€, en croissance de près de 17% sur celui de l’exercice précédent. Le CA du second semestre de l’exercice 2004/2005 s’élevait à 9,34m€. Si l’on en croit M.Coléon, directeur général d’Acadomia, qui affirmait le 04/06/06 sur BFM radio que l’effet du CPE suscitait un accroissement de la demande de cours de près de 30% et si l’on en croit encore M.Aiach qui annonçait en fin d’été sur la même radio une augmentation notable des stages de prérentrée, on peut légitiment envisager une hausse de CA sur le second semestre d’au moins 20%, soit un CA prévisionnel sur le second semestre de 11,2m€. Le CA annuel prévisionnel peut en conséquence être évaluer à 26,6 m€. Les résultats d’exploitation de ces 5 dernières années progressent chaque année proportionnellement au CA et tendent depuis 3 exercices à s’ajuster à un pourcentage légèrement supérieur à 30% du CA. En considérant, un léger fléchissement de la marge à 29,5% du CA, ainsi que la direction l’a reconnue dans son dernier communiqué le 30 mai et en l’appliquant au CA prévisionnel, on parvient à un résultat d’exploitation prévisionnel de 7,85m€.
A partir de ces chiffres pondérés et relativement sûrs, on peut s’interroger sur ce que devrait être une valorisation équitable d’Acadomia. Procédons par comparaison. Une société quelconque réalisant une progression régulière depuis de nombreuses années de son CA de 15 à 20% annuellement, avec une préservation à un haut niveau de ses marges (environ 30%) et un retour sur capitaux propres important (supérieur à 20%), sur un marché structurellement porteur vaut ordinairement au moins 10 fois le résultat d’exploitation. Appliqué à Acadomia, à qui l’on doit rajouter la trésorerie excédentaire (prenons la dernière connue : 6,7m€), on obtient une estimation de la valeur fondamentale d’Acadomia à environ 85 m€. Or la valorisation actuelle se traîne à 45m€.

Acadomia: une opportunité? (suite)

par Graham ⌂ @, jeudi 09 novembre 2006, 17:37 (il y a 6397 jours) @ Graham

Quelle peut bien être la raison d’une si grande divergence de valorisation > Les craintes portent sur l’hypothèse de redressements fiscaux conséquents et sur l’appréhension que l’on a des propos des candidats à l’élection présidentielle. Essayons d’évaluer ces risques. Les candidats se livrent à une enchère d’idées neuves. Il est très peu probable qu’aucune action n’en sorte. Pourquoi > Acadomia participe directement à la structuration d’un marché déréglementé. Ce qui signifie des rentrées fiscales quand jusqu’alors il n’y en avait pas, une protection des salariés, un encadrement de l’activité selon des textes légaux (code du travail et code général des impôts). A enrayer la prospérité des sociétés de services à la personne, l’Etat compromettrait la tendance de structuration réglée et légale d’un pan important et croissant de l’économie française qui contribue notablement à la baisse du taux de chomage pour un effet d’opinion tout relatif et provisoire. Il n’y pas lieu de penser que l’Etat puisse trouver un intérêt à perdre les avantages d’un marché réglementé (augmentation du taux de chômage, baisse de perception d’impôts divers). Cette menace et la crainte qui l’a suit peuvent donc être écartées. Reste le risque des redressements fiscaux. S’il y a effectivement lieu de s’inquiéter sur les provisions qu’a constitué l’an passé (255m€) la société à se sujet, il est nécessaire également de garder la mesure. En premier lieu, il faut mentionner d’une part que la société ne s’en est jamais cachée puisqu’elle en fait un état précis en son rapport annuel. Rien n’autorise, il me semble, à exagérer ce risque et il faut garder confiance en la direction qui précise la faible probabilité de réalisation de ces risques. Il faut mentionner en outre que si les commissaires aux comptes avaient considéré que ces risques étaient de nature à bouleverser l’équilibre des finances de l’entreprise, ils en auraient fait mention, par obligation déontologique et légale, en leur rapport. Or ce n’est pas le cas. Ce risque semble en conséquence être nettement moindre que les craintes qu’il occasionne et qui ont précipité la chute du titre. Envisageons cependant la réalisation de ce risque pour nous persuader que malgré tout Acadomia est bien trop largement sanctionné. L’addition des provisions et du résultat exceptionnel négatif monte à environ 1m€. Supposons encore que la direction se serait trompée dans son évaluation du risque et que ce risque serait avéré, enfin qu’il produirait des effets sur plusieurs années. Les conséquences seraient des redressements fiscaux rétroactifs sur quelques années. Il y a lieu de croire que les tribunaux seraient assez indulgents envers Acadomia, en raison de l’absence de textes réglementaires antérieurs clarifiés. On peut évaluer au pire les effets des redressements fiscaux à 5 à 7m€ étalés sur plusieurs années. On voit bien aussitôt qu’Acadomia n’en serait pas perturbé. Sa trésorerie excédentaire (6,7m€ en 08/2005) y suffirait largement. Revenons à la probabilité de réalisation de cet évènement, au risque de me répéter. D’une part, les commissaires aux comptes ont invalidé ce scénario. En second lieu, la société à l’exception de l’an dernier, n’a jamais pour lors eu à souffrir de ces incidents. Troisièmement, la direction a expliqué ce risque et l’a considéré faible. Il n’y a en conséquence pas lieu de s’alarmer outre mesure. L’annonce des résultats et la prochaine assemblée générale seront l’occasion de clarifier ces points.
Dans tous les cas cependant, Acadomia reste sanctionner par une valorisation actuelle de 45 m€ quand des critères seulement économiques ferait évaluer la valeur fondamentale d’Acadomia à près de 85m€. Pris en compte le risque que j’ai évalué au pire à 7m€, ce qui fait baisser mon estimation de valeur fondamentale à 78m€, Acadomia demeure largement sous-évalué. Alors à la question de savoir si Acadomia est injustement décoté et présente aujourd’hui une réelle opportunité d’investissement, je réponds par l’affirmative. Le potentiel d’appréciation est très important et pourrait se réaliser tôt, dès les premières explications de la direction et l’annonce de probables très bons résultats.

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Graham

J'en ai pris en octobre.

par francois16, jeudi 09 novembre 2006, 18:41 (il y a 6397 jours) @ Graham

Je la trouve également excéssivement sous valorisée mais je n'aime pas son recent passage sous les 19€...

La pression vendeus reste forte. Jusqu'à quand > Quelqu'un semble vouloir partir à tout pris. Vivement qu'il quitte définitivement le navire !

Francois16

Belle démonstration.Merci

par J-C.V, jeudi 09 novembre 2006, 18:01 (il y a 6397 jours) @ Graham

» Les derniers résultats semestriels d’Acadomia ont fait état d’un CA sur le
» premier semestre de l’exercice en cours de 15,39m€, en croissance de près
» de 17% sur celui de l’exercice précédent. Le CA du second semestre de
» l’exercice 2004/2005 s’élevait à 9,34m€. Si l’on en croit M.Coléon,
» directeur général d’Acadomia, qui affirmait le 04/06/06 sur BFM radio que
» l’effet du CPE suscitait un accroissement de la demande de cours de près
» de 30% et si l’on en croit encore M.Aiach qui annonçait en fin d’été sur
» la même radio une augmentation notable des stages de prérentrée, on peut
» légitiment envisager une hausse de CA sur le second semestre d’au moins
» 20%, soit un CA prévisionnel sur le second semestre de 11,2m€. Le CA
» annuel prévisionnel peut en conséquence être évaluer à 26,6 m€. Les
» résultats d’exploitation de ces 5 dernières années progressent chaque
» année proportionnellement au CA et tendent depuis 3 exercices à s’ajuster
» à un pourcentage légèrement supérieur à 30% du CA. En considérant, un
» léger fléchissement de la marge à 29,5% du CA, ainsi que la direction l’a
» reconnue dans son dernier communiqué le 30 mai et en l’appliquant au CA
» prévisionnel, on parvient à un résultat d’exploitation prévisionnel de
» 7,85m€.
» A partir de ces chiffres pondérés et relativement sûrs, on peut
» s’interroger sur ce que devrait être une valorisation équitable
» d’Acadomia. Procédons par comparaison. Une société quelconque réalisant
» une progression régulière depuis de nombreuses années de son CA de 15 à
» 20% annuellement, avec une préservation à un haut niveau de ses marges
» (environ 30%) et un retour sur capitaux propres important (supérieur à
» 20%), sur un marché structurellement porteur vaut ordinairement au moins
» 10 fois le résultat d’exploitation. Appliqué à Acadomia, à qui l’on doit
» rajouter la trésorerie excédentaire (prenons la dernière connue : 6,7m€),
» on obtient une estimation de la valeur fondamentale d’Acadomia à environ
» 85 m€. Or la valorisation actuelle se traîne à 45m€.

Réponse de Monsieur Aiach

par chris, jeudi 09 novembre 2006, 20:42 (il y a 6397 jours) @ Graham

Face aux nombreuses questions suscitées par Acadomia, j'ai adressé un mail à son PDG Monsieur Aiach, qui a fait preuve de réactivité en me répondant dans les 24 heures !

Cette réponse est adressée à un autre autre actionnaire et à moi même ; elle comporte deux fichiers joints sur la nouvelle campagne de pub du groupe.

Voilà donc la fameuse réponse :hungry:

Bonsoir M. xxx et M. xxx,

Je me permets de répondre à tous les deux suite aux questions de ce jour.

Je partage votre sentiment. Je vous remercie pour votre confiance. Je suis pour ma part comme vous le savez très investi dans Acadomia et j´ai toute confiance dans l´avenir de notre groupe. Pour moi, les aléas règlementaires et les incertitudes sont le lot commun de toutes les entreprises. Je ne me soucie pas des rumeurs et du dénigrement. Comme beaucoup d´entreprises nous avons eu des différends avec l´Administration fiscale sur l´interprétation d´un texte sans relation directe avec notre mode de fonctionnement; ce risque a déjà été provisionné.

Notre groupe est en ordre de marche et poursuit sa croissance malgré un environnement concurrentiel certes en développement. Nous nous y préparons depuis plusieurs années. Notre croissance est à deux chiffres, nos résultats toujours élevés bien que plus tendus, nous n´avons pas de dettes financières. Il y a des situations entrepreneuriales plus difficiles !

A cet effet, j´espère que vous appréciez notre nouvelle campagne publicitaire (pièces jointes) qui nous donne à mon sens une toute autre stature et conforte notre avenir.

Notre confiance dans le secteur est intacte et nous intensifions nos investissements pour augmenter nos parts de marché.

En ce qui concerne les aléas réglementaires, il est vrai que nous y sommes plus sensibles que beaucoup de secteurs mais nous intégrons et gérons ces risques avec sérénité. Au regard des fondamentaux, je vous précise que notre mode de fonctionnement en mandataire (qui représente l´essentiel de nos affaires) est maintenant bien clarifié au niveau législatif (Art L 129-1 du Code du Travail) ; les dernières difficultés ayant été aplanies.

Quant à la baisse du cours, je ne peux que la déplorer comme vous. Je crois que compte tenu des volumes et de nos réunions investisseurs, le flux vendeur provient de fonds qui se retirent des Small Caps.

Acadomia demeure une superbe aventure et une magnifique entreprise, même si la bourse nous occasionne des surprises.

Bien cordialement.


Maxime Aiach

Réponse de Monsieur Aiach

par Graham ⌂ @, jeudi 09 novembre 2006, 21:10 (il y a 6397 jours) @ chris

Merci bcp Christ pour ces informations précieuses.
Je vous serai reconnaissant de bien vouloir faire un copié/collé de cette campagne de publicité et de me l'envoyer sur mon adresse internet, accessible sur cette page dans l'onglet 'membre' et de bien vouloir me communiquer l'adresse internet de M.Aiach
Bien à vous

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Graham

Ce qu'il faut entendre des propos de Mlle Royal

par Graham ⌂ @, samedi 11 novembre 2006, 15:43 (il y a 6395 jours) @ Graham

Quelques uns se sont troublés des propos de Mlle Royal et y voient une des raisons de la chute du cours d’Acadomia. Je ne crois pas, pour ma part, que ces paroles dépassent le niveau de la démagogie, ni encore qu’elles puissent être suivies d’effets réels. A horizon d’un an ou moins en cas de défaite socialiste, il y a lieu de croire que toutes ces considérations seront oubliées et n’auront plus d’incidence sur le cours d’Acadomia. Pour lors, venons-en à la dispute d’idées !
La mécompréhension de l’activité professorale de Mlle Royal est complète. Il ne s’agit pas de polémiquer sur la quantité de travail des professeurs de l’éducation nationale. Elle est tout simplement suffisante et ceux-ci ne peuvent pas tout. Aux 18 heures d’enseignement proprement dit, il faut ajouter les heures de préparation et de réactualisation des cours, il faut égaler ajouter les heures de correction des copies scolaires. Un travail de qualité fait rapidement monter les heures de travail totales des professeurs, d’après ces considérations, à 35h par semaine. Si ces mêmes professeurs sont capables, par après, de faire encore des heures supplémentaires de soutien rémunérées, il faut en voir la raison dans la faiblesse des salaires des professeurs et la nécessité qu’ils ont, eux aussi, d’accroître leur faible revenu. Ensuite, les professeurs de l’éducation nationale ne sont en aucun point responsable du nombre disproportionné d’élèves dans les classes scolaires, nombre qui empêche tout suivi individualisé. Les sociétés de soutien scolaire, à l’instar d’Acadomia, répondent à ce besoin. Il s’agit après de savoir laquelle propose le meilleur service. S’agissant, alors, d’accorder s’il est ou non équitable que dans notre République il faille recourir à des entreprises privées pour garantir la réussite scolaire de nos enfants, ce point relève de considérations d’abord morales puis économiques avant d’être politiques. Morale d’abord, parce que simplement les enfants ne peuvent pas être tous égaux naturellement en capacité, et que nécessairement certains réussiront mieux que d’autres. Et cela n’est que la manifestation naturaliste et darwinienne de l’ordre physique et mécanique du monde. Qu’après, il faille atténuer les déséquilibres et les inégalités naturels, c’est un point de morale qui dépend largement de conditions économiques préalables. Le budget de l’éducation nationale est déjà important et ne peut point être accru sans de nouveaux impôts. Ceci n’est point immédiatement envisageable. Ensuite, j’imagine difficilement comment la qualité de l’enseignement dispensé pourrait être accru. Pour connaître quelques professeurs, la charge de travail qu’ils assument, ainsi que leur détermination, je me persuade que l’on ne peut guère perfectionner beaucoup avec les moyens existants le système actuel. Restent alors, comme moindre mal, les sociétés de soutien. Certes, leur existence signifie la défaillance d’un système en déperdition. Il faut bien pourtant accepter les faits. Désormais donc, ce sont les familles qui doivent assumer la charge économique supplémentaire pour garantir la réussite de leur rejeton. Ce système est-il si inéquitable > Pas tant. Pourquoi > Les sociétés de soutien scolaire ont principalement pour clients des parents dont la catégorie socioprofessionnelle se range dans les employés/ouvriés. Ce sont eux qui recourent à de tels prestataires de services. Les enfants de cadres sont pour la plus part déjà inscrits dans des collèges et lycées privés, qui délivrent un enseignement de meilleur qualité, ou du moins avec des moyens plus grands. Donc en somme, quasi tout le monde rétribue déjà des acteurs privés pour la scolarité de leur enfant. Il n’y a que les familles les plus pauvres qui ne le peuvent pas. Et là, il en va de la responsabilité de l’Etat et non des entreprises de soutien.

Ce qu'il faut entendre des propos de Mlle Royal (suite)

par Graham ⌂ @, samedi 11 novembre 2006, 15:43 (il y a 6395 jours) @ Graham

On voit par là, comment les entreprises de soutien scolaire participent à l’égalisation des chances puisqu’elles permettent aux classes moyennes d’accéder à un service que jusqu’alors seuls les CSP les plus privilégiées pouvaient obtenir. On voit immédiatement les effets éminemment positifs du plan Borloo et les bienfaits que permet l’octroi des avantages fiscaux. Ils permettent tout simplement aux enfants des classes moyennes d’accéder à un complément de formation qui augmente leur chance de réussite scolaire. L’abrogation des avantages fiscaux supprimerait dans les faits cette possibilité. Elle n’est simplement pas imaginable. D’autre part, il faut bien concéder, outre ce point, que la possibilité de déduction fiscale contribue grandement à la structuration réglementé de ce marché, qui autrement resterait largement irrégulier et le fait d’une économie souterraine. Aussi une analyse plus poussée de cette activité permet de se persuader de ses bienfaits. Remettre en cause cette activité reviendrait à annuler tous les progrès qui ont été accomplis dans l’égalisation des chances des enfants. Enfin, si pour des considérations morales et démagogiques qui défient toute objectivité et si pour raisons de conquête politique, des candidats à l’élection présidentielle venaient à remettre en cause un projet, une activité qui réussissent, à n’en point douter, quand l’un de ceux-là parviendra au pouvoir, la nécessité, les risques de crise sociale, la responsabilité de déstructurer un marché qui a fait ses preuves, l’éloigneront de prendre des décisions inconsidérées. Et si malgré tout, il le faisait, à n’en pas douter, nos amis enseignants s’y opposeraient légitimement et avec efficacité.

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Graham

Comment avec très peu de capital on suscite une baisse?

par Graham ⌂ @, lundi 13 novembre 2006, 23:01 (il y a 6393 jours) @ Graham

En observant bien des volumes qui ont précédé la chute brutale du titre, on trouve une explication rationnelle de la baisse du titre. Cette raison vaut bien autant que toutes les craintes qui animent ce forum, et c’est celle que j’adopte pour expliquer la baisse brutale du titre. Explications :
Avant le 20 septembre, et ce depuis de nombreux mois, le volume moyen des titres échangés ne dépassait guère souvent le volume de 2000 titres par séance. Le 28 septembre, on observe un accroissement des volumes d’échange anormal à plus de 7000 titres. Le 2/10 6200 titres, le 3/10 7800 titres, le 5/10 16.000 titres, le 6/10 8.800 titres, le 10/10 5.200, le 11/11 8.800, le 13/10 9.300, le 16/10 8.003 , nous sommes déjà sous les 20€ depuis quelques jours. La baisse n’est pas fini le 23/10 17.600 titres sont échangés. On pourrait continuer ainsi longtemps, les séances aux volumes importants se succèdent.
Ces chiffres et ces dates ne sont qu’un exemple. Au début, par une vente brusque d’environ 30.000 titres (soit à peine plus de 1% du capital), on assèche subitement la demande. Tous les acquéreurs sont satisfaits. Il n’y a plus de demande. Le cours commence à chuter faute d’acquéreurs disposant de liquidité (le titre est peu suivi, cela rend possible ces manoeuvres), nous sommes passés de 24 à presque 20. Puis on entretient la baisse, en mettant à la vente des milliers de titres par séance (disons entre 6 et 10.000, soit toujours seulement que 0,3 à 0,4%). Comme en même temps, il n’y a pas d’acquéreurs suffisants, à la fois on fait des ordres d’achats toujours en baisse mais en quantité très importante (ainsi les petits ordres ne perturberont pas l’établissement du cours). Par ce moyen simple on peut acheter petit à petit les titres vendus par les actionnaires paniqués (au fond, on ne perd que les ordres d’achat au mieux, mais ils sont si faibles en proportion).
Pour résumer la méthode est simple, on vend sur une semaine environ 1% du capital. La demande est asséchée. Ensuite on suscite des volumes journaliers d’environ 0,3 ou 0,4% du capital par la multiplication d’ordres d’achat/vente. Les volumes sont réalisés aux ¾ voire aux 4/5 par nos propres transactions. Les deux semaines qui suivent achèvent d’épuiser les dernières liquidités des acquéreurs potentiels et très peu de titres sont perdus, car le volume des véritables acquéreurs est faible. Ici la panique et les rumeurs s’installent. Plusieurs vendent dans le doute. Puis on entretient sur un mois des volumes importants avec la même méthode, à la différence que l’on se propose plus massivement à l’achat qu’à la vente. Par ce moye,, on ramasse tous les titres dépréciés vendus par d’autres. Une fois que l’on s’est bien recomposé le capital initial, on provoque une quantité ordre d’achat magistrale. On rachète pour l’essentiel les titres que l’on vend. Le cours remonte brutalement. L’annonce des résultats favorise ce mouvement. Les investisseurs incertains reviennent. On leur revend ce que l’on a acheté déprécier il y a peu pendant que le titre retrouve ses fondamentaux.
Combien croyez-vous qu’il faut de capital pour provoquer cette manipulation >
3 à 4% suffisent amplement. 2 mois de temps pour réaliser un gain facile de 25%
Vous voyez bien. On a pas besoin de la sortie de plusieurs fonds, moins encore de Ségo, de marges qui baisseraient, de provisions, pour faire baisser Acadomia.
Amis, gardez votre sang froid et si vous le pouvez acheter. Je parie que d’ici deux mois le titre sera revenu à 24-25. C’est pourquoi, quand à moi, je persiste et me renforce.

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Graham

Comment avec très peu de capital on suscite une baisse?

par tristus dolor, mardi 14 novembre 2006, 09:52 (il y a 6393 jours) @ Graham

Bonjour Graham

je ne crois pas à la thèse du complot. ce que je vois, c'est que le cours est très lourd dans une bourse euphorique, pour des raisons que personne ne connait clairement.

il y a dans cette affaire un certain nombre d'éléments rappellant des dossiers qui se sont très mal terminés. pour ma part, je préfère attendre les résultats,si le business model n'est pas remis en cause, il y aura tout le temps de se placer.

» En observant bien des volumes qui ont précédé la chute brutale du titre, on
» trouve une explication rationnelle de la baisse du titre. Cette raison vaut
» bien autant que toutes les craintes qui animent ce forum, et c’est celle
» que j’adopte pour expliquer la baisse brutale du titre. Explications :
» Avant le 20 septembre, et ce depuis de nombreux mois, le volume moyen des
» titres échangés ne dépassait guère souvent le volume de 2000 titres par
» séance. Le 28 septembre, on observe un accroissement des volumes d’échange
» anormal à plus de 7000 titres. Le 2/10 6200 titres, le 3/10 7800 titres, le
» 5/10 16.000 titres, le 6/10 8.800 titres, le 10/10 5.200, le 11/11 8.800,
» le 13/10 9.300, le 16/10 8.003 , nous sommes déjà sous les 20€ depuis
» quelques jours. La baisse n’est pas fini le 23/10 17.600 titres sont
» échangés. On pourrait continuer ainsi longtemps, les séances aux volumes
» importants se succèdent.
» Ces chiffres et ces dates ne sont qu’un exemple. Au début, par une vente
» brusque d’environ 30.000 titres (soit à peine plus de 1% du capital), on
» assèche subitement la demande. Tous les acquéreurs sont satisfaits. Il n’y
» a plus de demande. Le cours commence à chuter faute d’acquéreurs disposant
» de liquidité (le titre est peu suivi, cela rend possible ces manoeuvres),
» nous sommes passés de 24 à presque 20. Puis on entretient la baisse, en
» mettant à la vente des milliers de titres par séance (disons entre 6 et
» 10.000, soit toujours seulement que 0,3 à 0,4%). Comme en même temps, il
» n’y a pas d’acquéreurs suffisants, à la fois on fait des ordres d’achats
» toujours en baisse mais en quantité très importante (ainsi les petits
» ordres ne perturberont pas l’établissement du cours). Par ce moyen simple
» on peut acheter petit à petit les titres vendus par les actionnaires
» paniqués (au fond, on ne perd que les ordres d’achat au mieux, mais ils
» sont si faibles en proportion).
» Pour résumer la méthode est simple, on vend sur une semaine environ 1% du
» capital. La demande est asséchée. Ensuite on suscite des volumes
» journaliers d’environ 0,3 ou 0,4% du capital par la multiplication
» d’ordres d’achat/vente. Les volumes sont réalisés aux ¾ voire aux 4/5 par
» nos propres transactions. Les deux semaines qui suivent achèvent d’épuiser
» les dernières liquidités des acquéreurs potentiels et très peu de titres
» sont perdus, car le volume des véritables acquéreurs est faible. Ici la
» panique et les rumeurs s’installent. Plusieurs vendent dans le doute. Puis
» on entretient sur un mois des volumes importants avec la même méthode, à la
» différence que l’on se propose plus massivement à l’achat qu’à la vente.
» Par ce moye,, on ramasse tous les titres dépréciés vendus par d’autres.
» Une fois que l’on s’est bien recomposé le capital initial, on provoque une
» quantité ordre d’achat magistrale. On rachète pour l’essentiel les titres
» que l’on vend. Le cours remonte brutalement. L’annonce des résultats
» favorise ce mouvement. Les investisseurs incertains reviennent. On leur
» revend ce que l’on a acheté déprécier il y a peu pendant que le titre
» retrouve ses fondamentaux.
» Combien croyez-vous qu’il faut de capital pour provoquer cette
» manipulation >
» 3 à 4% suffisent amplement. 2 mois de temps pour réaliser un gain facile
» de 25%
» Vous voyez bien. On a pas besoin de la sortie de plusieurs fonds, moins
» encore de Ségo, de marges qui baisseraient, de provisions, pour faire
» baisser Acadomia.
» Amis, gardez votre sang froid et si vous le pouvez acheter. Je parie que
» d’ici deux mois le titre sera revenu à 24-25. C’est pourquoi, quand à moi,
» je persiste et me renforce.

attitude sage

par Graham ⌂ @, mardi 14 novembre 2006, 18:52 (il y a 6392 jours) @ tristus dolor

Bonjour Tristus Dolor,
Votre attitude est sage et, comme vous le dîtes bien, il y aura un temps suffisant pour se placer après les résultats. S'ils sont décevants, point de perte, s'ils sont bons un cours d'achat certes supérieur mais avec le confort de la sécurité. La différence de cours possible sans doute rémunère mal le risque. Pour ma part, j'ai choisi de l'assumer au point de déséquilibrer mon patrimoine global. Mais bon, ceci relève moins de règles d'investissement que du tempérament.
Bien à vous,

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Graham

Acadomia communique avec ses actionnaires minoritaires

par Graham ⌂ @, dimanche 03 décembre 2006, 18:19 (il y a 6373 jours) @ Graham

Je vous communique ci-après la réponse que la direction d’Acadomia a faite aux questions que je lui avais posées. Chacun pourra observer la clarté des explicitations délivrées. Vous n’y trouverez point de mystères, ni de dissimulations. Les sujets sont traités nettement. Vous pourrez également juger du souci de la direction d’Acadomia de tenir informer ses actionnaires minoritaires. Ces propos suffiront à calmer des inquiétudes désormais infondées.
L’horizon se dégage. Les résultats annoncés pour lundi 11 décembre 2006, probablement, achèveront de rassurer les derniers investisseurs inquiets.

__________________________________________

M. xxx

Tout d’abord, nous tenons à vous remercier de votre confiance.

Concernant vos questions sur nos comptes :

- Votre interprétation sur la provision de 678k est exacte. Nous avons eu, sur une de nos sociétés, un désaccord avec l’administration qui s’est traduit par une mise en recouvrement. Nous avons formé une réclamation contentieuse avant d’aller au tribunal administratif. Par mesure de prudence, nous avons préféré provisionné le risque de perte définitive encouru par notre filiale. Selon nos conseils, rien ne laisse envisager de nouveaux redressements à l’avenir.

- Le résultat exceptionnel tel que vous pouvez le voir en page 18 est principalement le résultat des éléments suivants :
o Charge exceptionnelle pour la provision mentionnée ci-dessus, justifiant la quasi-intégralité de l’augmentation.
o Charge exceptionnelle pour des conflits avec d’anciens salariés.
o Charge exceptionnelle pour la dépréciation d’actifs (travaux et autres) suite au déménagement de certaines de nos agences.
o Produit exceptionnel réalisé sur la revente d’actifs de la société.

- Concernant les rumeurs dont vous faites état, nous n’avons actuellement aucun litige significatif ni avec les différentes administrations sociales ni avec des intervenants à domicile. Notre mode de gestion a été validée par l’ACOSS, l’organisme central qui chapeaute les différentes URSSAF. Le risque de requalification existe dans tous les secteurs de façon permanente (interim, SSII, chasseurs de têtes, etc…) mais aucun litige significatif au sein du groupe ne laisse aujourd’hui envisager le développement d’un tel risque.

- Nous prenons en compte votre conseil en ce qui concerne la dissipation des inquiétudes exagérées. Cela nous pourrait être effectivement important. La vie des entreprises est faite de remises en cause permanentes, mais notre situation réglementaire aujourd’hui ne justifie pas une telle méfiance car elle n’a jamais été aussi claire.

Nous vous autorisons bien évidemment à diffuser cette information car elle n’est absolument pas privilégiée.

Par ailleurs, nous communiquerons nos résultats annuels le lundi 11 Décembre 2006.

Service Investisseurs
Acadomia Groupe

les questions posées étant....

par Graham ⌂ @, dimanche 03 décembre 2006, 18:20 (il y a 6373 jours) @ Graham

Objet : demande de renseignements
Au Service de Relation Investisseurs d’Acadomia

Je ne comprends pas certains éléments contenus dans le rapport annuel consolidé 2004/2005. J’aurais souhaité quelques clarifications.

Dans le paragraphe provisions pour risques et charges de l’annexe, il est stipulé :
« Le risque fiscal porte notamment sur la TVA des prestations. Par mesure de prudence, la société a décidé de porter la provision inscrite dans les comptes 2003/2004 à 255k €, et a, par ailleurs, porté en charges pour un montant de 678k € le risque faisant l’objet d’une réclamation contentieuse. »
Faut-il comprendre que les charges de 678k€ correspondent à des pertes définitives résultant du non agrément de l’administration fiscale et qu’éventuellement en cas de recours contentieux favorables, ces pertes seraient réintégrées dans la ligne résultat exceptionnel > D’autre part, j’aurai aimé connaître votre estimation sur la probabilité de réalisation de nouveaux redressements les années suivantes, ainsi que la somme totale sur lesquels ceux-ci porteraient.

En page 18 de l’annexe des comptes consolidés figure le détail du résultat exceptionnel. J’aurais souhaité connaître ce que représentent les opérations de gestion et les opérations en capital dont il est traité. J’y constate, d’autre part, un accroissement sensible des charges sur opérations de gestion. Je l’attribue au charge de 678k€ dont il est parlé plus haut. Pourriez-vous me le confirmer ou me renseigner en cas d’erreur d’interprétation.

De nombreuses rumeurs ont couru dernièrement concernant de nouveaux redressements, voire même de risque de requalification sur certains de vos mandats. Pourriez-vous simplement me les infirmer >
Pour former mon opinion, j’ai rassemblé toutes les communications faites. Je n’ai point discerné de raison justifiant un retrait de confiance envers la direction. J’ai souvent considéré son régulier effort de communication et son souci constant d’explicitation du modèle économique de la société. Par opposition, j’ai pu constater sur des forums d’actionnaires beaucoup d’inquiétudes qui ont probablement contribué à la faiblesse du titre ces derniers mois. Ces inquiétudes concernent le risque de provisionnement insuffisant des litiges avec l’administration, le risque de requalification de certains mandats, ainsi que les craintes qu’ont suscités les propos de Mlle Royal. L’intervention pondérée de M.Aiach récemment sur BFM est de nature à atténuer la crise d’opinion passagère résultant des propos de la candidate. Concernant les autres points, je suggère que les doutes occasionnés sur les risques de redressements/requalifications, aussi infondés soient-ils, puissent être complètement balayés. Une prise de position ferme de la direction à ce sujet lors d’une prochaine publication ou lors de l’assemblée générale conviendrait parfaitement.

Enfin et pour clore, je tiens à vous faire part de la confiance que je conserve en la direction de faire prospérer la société aux bénéfices de l’ensemble de ses actionnaires, salariés et clients et ce malgré les fausses rumeurs et dénigrements récents. Je vous demande aussi, en cas de réponse de votre part, votre autorisation pour la communiquer aux autres actionnaires d’Acadomia que je connais et votre autorisation pour en publier les informations sur les forums boursiers.

Je vous prie de croire ……

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Graham

Dernière cotation avant les résultats

par Graham ⌂ @, vendredi 08 décembre 2006, 11:37 (il y a 6369 jours) @ Graham

Les résultats seront publiés lundi. Ainsi que mes posts le suggèrent, les résultats devraient être excellents. C'est mon opinion du moins.
Si j'ai raison, je ne serai pas surpris que le cours prenne 10% lundi
Si j'ai tort, le cours ne devrait pas trop être affecté (la plus part des inquiétudes sont déjà dans le cours)

Pour les spéculatifs de CT, il y a probablement un coup à jouer ce jour. La probabilité de réalisation de la première option me parait d'au moins 80%

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Graham

J'ai tenté : achat de 180 à 18 !!

par marco, vendredi 08 décembre 2006, 17:23 (il y a 6368 jours) @ Graham

» Les résultats seront publiés lundi. Ainsi que mes posts le suggèrent, les
» résultats devraient être excellents. C'est mon opinion du moins.
» Si j'ai raison, je ne serai pas surpris que le cours prenne 10% lundi
» Si j'ai tort, le cours ne devrait pas trop être affecté (la plus part des
» inquiétudes sont déjà dans le cours)
»
» Pour les spéculatifs de CT, il y a probablement un coup à jouer ce jour.
» La probabilité de réalisation de la première option me parait d'au moins
» 80%

AMF: déclaration des dirigeants

par Graham ⌂ @, samedi 09 décembre 2006, 00:09 (il y a 6368 jours) @ Graham

Très surprenant, le dernier jour de cotation avant publication des résultats,une personne liée à l'un des dirigeants et principaux actionnaires achète des titres:

http://www.amf-france.org/inetbdif/sch_cpy.aspx>slttypeindex=0&txtfind=acadomia&...

Lundi, j'en suis convaincu, forte hausse du titre

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Graham

Résultats décevants

par Graham ⌂ @, lundi 11 décembre 2006, 10:46 (il y a 6366 jours) @ Graham

ACADOMIA GROUPE : 2005/2006 : Croissance Organique Forte - Maintien du résultat à un niveau similaire
Croissance organique forte dans un contexte mouvementé
Investissements importants pour l’avenir du groupe
Lancement réussi de nouveaux produits
Réussite du plan Borloo – Acadomia Groupe a créé 650 emplois en un an
En M€
Exercice clos au 31/08 2005/2006 2004/2005 2003/ 2004 2002/2003 2001/2002 2000/2001
Volume d'affaires* 86,6 74,0 61,5 43,6 30,9 22,3
Chiffre d'affaires 25,7 22,5 19,4 13,5 9,9 7,4
Pdt d’Exploitation 31,4 27,2 22,9 16,3 11,9 8,9
Résultat d’Exploitation 6,6 6,8 5,6 3,8 2,5 1,8
Résultat net 3,8 4,0 3,8 2,3 1,6 1,2
RN / CA 15,0% 17,3% 20,3% 17,2% 16,3% 16,2%

* Volume d'affaires : Total des prestations encaissées par Acadomia Groupe.

Les faits marquants de l’exercice 2005/2006

Acadomia Groupe a connu au cours de l’exercice 2005/2006 une croissance organique forte (17%) et a réussi, dans un contexte incertain, de forte concurrence et de lourds investissements, à maintenir un niveau de résultat net similaire (-4%). Acadomia Groupe a continué en 2005/2006 à développer sa stratégie énoncée depuis son introduction en bourse en 2000 : Renforcer la valeur-ajoutée client, Développer une stratégie de proximité, Investir sur la création d’un capital-marque, Etendre son savoir-faire à d’autres services à la personne.

Le Groupe a continué à investir pour l’avenir

Acadomia Groupe évolue dans un marché en pleine structuration (les services à la personne) et ambitionne d’être un acteur de référence dans ce secteur. La société a donc intensifié ses efforts de développement et de constitution des actifs indispensables au maintien de sa position de leader incontesté dans le soutien scolaire (Acadomia) et à la construction d’une activité pérenne dans l’entretien de la maison (Shiva).

Investissements importants en R&D pédagogique: Les nouveaux produits pédagogiques développés en interne et avec les Editions Nathan ont donné des résultats extrêmement probants pour les élèves Acadomia. Le taux de réussite au bac 2006 est ainsi passé de 88% à 91% prouvant la qualité du service offert par Acadomia.
Intensification de la stratégie de proximité : Ouverture de 11 agences Acadomia (Sainte Geneviève des Bois, Paris 12ème, La Martinique, La Réunion, Grenoble Gambetta, Boulogne-sur-Mer, Cannes, Bayonne, Perpignan, Le Havre, Cergy-Pontoise) et de 7 agences Shiva (Bordeaux, Nantes, Strasbourg, Levallois-Perret, Charenton-le-Pont, Rennes, Rouen). Ce maillage territorial fin permet d’accélérer le développement et offre également une meilleure qualité de service aux clients et aux intervenants.
Déménagement du siège et de 2 agences et fermeture d’un site de développement : Acadomia Groupe a décidé de changer de siège social afin de réunir l’ensemble de ses services centraux dans un seul et même édifice. Par ailleurs, l’entreprise a déménagé deux de ses agences afin de les agrandir. L’entreprise a également procéder à la fermeture d’un site de développement informatique afin d’externaliser une partie de ces fonctions. Ces déménagements et cette restructuration ont eu un impact significatif sur le résultat exceptionnel au cours de l’exercice (€0,7m).
Renforcement de la notoriété : La société a continué à investir dans la notoriété de ses deux enseignes principales. La marque Acadomia a notamment bénéficié d’un travail de fond sur son positionnement qui a abouti à une campagne totalement rénovée pour la rentrée 2006/2007.
Développement de nouveaux outils informatiques : Le groupe a investi de façon soutenue dans les outils informatiques permettant à la fois de mieux gérer la relation-client et d’offrir aux élèves des solutions pédagogiques innovantes.
La société avait annoncé, l’an passé, l’intensification de ses investissements et la priorité donnée à la croissance et à l’amélioration continue de la qualité des produits et services Acadomia. De ce point de vue, l’année 2005/2006 est une réussite avec une croissance supérieure à celle du secteur (11%) et une reconnaissance de la qualité des services offerts par Acadomia à ses élèves (études satisfaction-résultats scolaires). Ces investissements ont pesé sur les marges au cours de l’exercice mais sont clés pour garantir la pérennité des affaires du groupe.

Un environnement incertain en cours d’année mais clarifié pour l’avenir

Le taux réduit de TVA : L’entreprise a vécu un exercice difficile du fait du manque de visibilité au niveau du taux de TVA de ses prestations, la décision de prolonger le taux réduit de TVA après le 31 Décembre 2005 n’ayant été prise que tardivement (le 1er Février 2006 avec effet rétroactif). Cela a perturbé les décisions d’investissement, le plan d’embauche et le lancement des campagnes de publicité au cours de l’exercice. La situation en terme de TVA est aujourd’hui stabilisée au moins jusqu’au 31 Décembre 2010.

Clarification de l’environnement réglementaire : Le plan Borloo a établi la création de l’Agence Nationale des Services à la Personne dont le but est de favoriser le développement du secteur et de faciliter les démarches administratives des différents acteurs du marché. Acadomia Groupe soutient les initiatives de l’Agence qui ont déjà contribué à clarifier de nombreux aspects réglementaires au sein du secteur. Par ailleurs, Acadomia Groupe a signé avec l’ACOSS une convention de partenariat sur son mode de fonctionnement social.

Intensification de la concurrence : La concurrence au sein du secteur du soutien scolaire a été extrêmement vive au cours de l’exercice écoulé, de nombreuses nouvelles entreprises ayant fait leur apparition, notamment en Ile-de-France. Cela a eu pour effet d’augmenter marginalement les coûts d’acquisition client de l’entreprise.


Réussite du plan Borloo - Acadomia Groupe a créé 650 emplois en un an

Les premières mesures du plan Borloo ont commencé à porter leur fruit en 2006. Le Chèque Emploi Service Universel (CESU) se développe de façon satisfaisante au sein des deux enseignes du groupe représentant 0,5% des paiements de l’année mais déjà 2% en Novembre 2006 et 5% en 2007 selon nos estimations. Cet outil permet ainsi de solvabiliser une demande large puisque les entreprises, comités d’entreprise et les collectivités locales peuvent octroyer des CESU subventionnés et ainsi permettre à des publics peu favorisés d’accéder à un service de qualité à des prix abordables. Par ailleurs, les autres mesures du plan Borloo ont pour but de professionnaliser le secteur en offrant aux clients la garantie d’un service de qualité et aux intervenants de bonnes conditions de travail, démarche dans laquelle Acadomia Groupe s’inscrit depuis sa création.

L’ensemble des mesures du plan Borloo ont permis en 2005/2006 à Acadomia Groupe de continuer son développement et de créer, pour cette seule entreprise, 650 emplois supplémentaires sur les 12 derniers mois.


Les perspectives d’Acadomia Groupe – Priorité claire donnée à la croissance

L’entreprise a réussi au cours du dernier exercice à maintenir un niveau de croissance organique élevé grâce à ses investissements passés. Acadomia Groupe reste convaincu du potentiel du marché des services à la personne et du soutien de l’Etat dans le développement d’un secteur d’une part fortement créateur d’emploi et d’autre part qui contribue à faire reculer le marché noir synonyme de pertes de recettes fiscales et sociales et de précarité pour les intervenants à domicile. L’entreprise compte donc accélérer dans les prochains mois son expansion avec un plan ambitieux d’ouverture d’agences (grandes agglomérations et villes moyennes), d’embauches, de formation de ses collaborateurs et de développement dirigé à de nouveaux publics. Ces efforts seront réalisés tant dans le soutien scolaire que dans les nouveaux services à la personne développés par le Groupe (Entretien de la Maison par exemple). Ce plan de développement intensif continuera à peser sur les marges de l’entreprise mais permettra au groupe de maintenir de façon durable une croissance à deux chiffres de son activité.


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A propos d'Acadomia Groupe :

Fondé en 1989 par Maxime Aiach, Acadomia Groupe est devenu le leader français des services à la personne notamment dans le domaine du soutien scolaire à domicile et de l’entretien de la maison. Acadomia Groupe contribue, depuis sa création, à faire entrer dans l’économie légale deux secteurs d’activité représentant des tailles conséquentes (2Mds d’euros pour le soutien scolaire dont 90% réalisés de façon occulte aujourd’hui – 5,5Mds d’euros pour l’entretien de la maison dont 70% réalisés de façon occulte). Grâce aux différentes mesures gouvernementales prises au cours des 10 dernières années en faveur des services à la personne, Acadomia Groupe a pu offrir un cadre légal et une couverture sociale aux intervenants à domicile, développer une activité économique significative (90 agences) et ainsi créer 3.000 emplois équivalent-temps-plein. L’ambition d’Acadomia Groupe est de poursuivre avec professionnalisme son rapide développement dans ses deux secteurs actuels ainsi que dans d’autres services à la personne en continuant à les faire basculer dans l’économie déclarée.

Acadomia Groupe est cotée au Marché Libre d'Euronext Paris
Code ISIN FR0000075699 - Ticker MLACA - Reuters ACOD.PA - Bloomberg ACAD:FP

Relation Investisseurs Acadomia
Tél. : 01 73 01 13 04
e-mail : investisseurs@acadomia.fr
www.acadomia.fr

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