LDLC
par BouBou, jeudi 04 août 2005, 21:21 (il y a 7056 jours)
Je viens de m'en constituer une petite lignette.
Le timing me semble parfait là. On verra bien !
Niveau fondamental, je vais creuser un peu plus la bete.
LDLC
par chris, jeudi 04 août 2005, 21:55 (il y a 7056 jours) @ BouBou
Si tu as des questions, je la connais assez bien celle là
Le prochain CA risque d'être médiocre en raison du déménagement à St-Quentin Fallavier près de Lyon.
Mais le pari semble prometteur à moyen terme.
LDLC
par BouBou, jeudi 04 août 2005, 21:57 (il y a 7056 jours) @ chris
Je suis preneur d une analyse si tu en as une sous le coude!
Merci en tout cas!
LDLC
par thegambler, jeudi 04 août 2005, 22:34 (il y a 7056 jours) @ BouBou
» Je suis preneur d une analyse si tu en as une sous le coude!
»
» Merci en tout cas!
si ça peut aider
LDLC
par chris, vendredi 05 août 2005, 08:51 (il y a 7056 jours) @ BouBou
» Je suis preneur d une analyse si tu en as une sous le coude!
»
» Merci en tout cas!
Pour mémoire, j'avais posté au mois d'avril le message suivant sur bourso...
Analyse de la situation
Déjà anticipée et sanctionnée, la deuxième révision à la baisse de l'activité des résultats donne lieu à de nouvelles ventes sur le titre LDLC.
Pourtant, le jeune secteur du e-commerce de matériel de haute technologie connait une évolution logique :
Etape 1 - Forte croissance pour tous les acteurs, qui bénéficient d'une demande en forte hausse. Les prévisions sont dépassées, les plans de développement sont ambitieux.
Etape 2 - La croissance reste forte mais ralentit. La concurrence fait rage entre des offreurs nombreux. Les prix baissent, les résultats se fragilisent alors qu'il faut continuer à investir pour l'avenir.
On est actuellement dans cette phase.
Etape 3 - La croissance du marché reste supérieure à celle de l'économie mais devient insuffisante pour tous les acteurs. La taille critique, la position atteinte et la solidité financière sont alors des critères déterminants. Les acteurs les plus faibles disparaissent ou sont rachetés.
On se rapproche de plus en plus de cette étape de concentration.
Etape 4 - Le marché arrive à maturité avec une croissance ralentie. Quelques offreurs (4 ou 5) dominent le marché et les marges s'améliorent.
Bien difficiles de donner les futurs vainqueurs : Cdiscount, Pixmania, LDLC, Rue du commerce >
A moins que des acteurs comme la Fnac ne prennent leur revanche sur ce canal de distribution >
Si LCLC fait partie des gagnants, on peut envisager la progression d'activité suivante :
CA proche de 200 M sur 2005/2006, puis une croissance moyenne de 20 % par an pendant 4 ans, soit un CA 2009/2010 de plus de 400 M.
Si on envisage une marge nette de 5 % lorsque la concurrence aura diminué, cela donnerait un résultat net de 20 M.
Ces perspectives ne tiennent pas compte de futures croissances externes, assez probables et sans doute peu dilutives (voir par exemple la valorisation de Nomatica !).
Si LDLC ne s'impose pas comme l'un des gagnants (situation moins probable compte tenu de sa position actuelle et de sa croissance par rapport au marché), le scénario serait plus négatif bien sûr, mais la société serait sans doute vendue à un bon prix malgré tout.
Je suis donc assez positif sur cette société, qui a longtemps dépassé ses objectifs et qui a été un peu trop optimiste sur cet exercice.
Bon courage à tous les actionnaires dans cette période difficile.
prudence
par sphinx1, jeudi 04 août 2005, 23:34 (il y a 7056 jours) @ BouBou
je suis client chez eux depuis plusieurs années. J'ai commandé du matériel le 1/7/2005. Au bout de 15 jours toujours rien reçu.J'ai téléphoné : hot line avec boite vocale. J'ai mailé: réponse par mail standard. Alors, je me suis renseigné sur le net, ils déménagent et la logistique ne suit pas. 15000 commandes en retard de livraison. Les gens sont très mécontents (moi aussi). Surtout que tout le monde a été débité quasiment en temps réel.
La confiance de la clientèle est sérieusement écornée. Et c'est le plus dur à reconquérir.
Je précise qu'ils savaient que le logiciel de gestion buggait et ils ont laissé le site ouvert sans avertir les clients d'un éventuel retard de livraison. Ceux ci se sont trouvés piégés!!!
A noter que les commandes anciennes sont honorées après les récentes. De là à dire que comme ceux qui attendent depuis longtemps sont déjà mécontents, pas la peine de creer de nouveaux mécontents avec ceux qui ont passé des commandes récentes.
Pour voir l'ampleur du probleme : qq dizaines de pages là =>
http://forum.hardware.fr/hardwarefr/AchatsVentes/LDLC-News-retard-commandes-sujet-23292...
exact
par chris, vendredi 05 août 2005, 08:54 (il y a 7056 jours) @ sphinx1
LDLC semble avoir bon espoir de résorber rapidement le problème. Reste à savoir quelles seront les conséquences sur la clientèle, notamment dans l'optique d'une campagne de fin d'année qui s'annonce importante pour la répartition future du marché du e-commerce...
Pour chris
par BouBou, samedi 06 août 2005, 16:31 (il y a 7054 jours) @ chris
Merci pour ton excellente analyse, j'en suis à peu près au meme point que toi au niveau fondamental.
Concernant le pb de déménagement (pris en face) : "Bon alors ca y est il semble que la situation soit débloqué, et qu'il ne nous reste plus qu'a faire les colis. La principale bonne nouvelle c'est que les vielles commandes qui semblaient complètement coincées se décoincent. Retard passé a 15000 du aux commandes de ce WE, mais devrait descendre très vite tout au long de la semaine !"
LDLC est une boite très performante, et ceci depuis de nombreuses années. Ils ont été suffisamment robustes pour continuer à exister après les années noires de la micro 2001-2002.
Je préfère qu'ils déménagent et investissent dans un centre de logistique automatisé (qui les rendra encore plus rapides) en Juillet, pendant un creux d'activité, plutôt que pendant un pic comme en Octobre ou Novembre.
Cette nouvelle chaine logistique high tech sera la clé de voute à leur developpement au niveau européen et je reste convaincu que LDLC sera un des grands gagnants de la concentration à venir.
LDLC et ses projets
par alatan, dimanche 07 août 2005, 14:36 (il y a 7053 jours) @ BouBou
LDLC doit réussir plusieurs virages:
o) A l'origine, LDLC était positionné sur le créneau des composants PC pour les "fous de l'informatique" qui construisaient ou rafistolaient leurs PCs eux-mêmes. Maintenant, LDLC vend de matériel grand public (lecteurs DVD de salon, consoles de jeux et leur jeux, etc.). Le montant moyen des commandes a énormément baissé. Je doute que LDLC ne retrouvra son marge d'antan, mais la sociéte devrait continuer d'augmenter son CA.
o) Les acteurs se multiplient, avec les généralistes, spécialistes, et hyperspécialistes. La direction de LDLC dit vouloir gérer plusieurs sites spécialisés avec une plate-forme logistique unique. LDLC a quand même ajouté des appareils photo numérique sur ldlc.com et les a vendu quasiment sans marge -- c'était un tir, je crois, contre Nomatica, qui visait son propre créneau d'informatique (nous devons "protéger notre marché en essayant de conserver un maximum nos consommateurs qui pourraient aller chez les hyperspécialistes désireux de se diversifier. Nous sommes en position offensive face au hyperspécialistes").
o) Pendant des années, sa croissance était assurée par la bouche à l'oreille et une savante utilisation de l'Internet (les forums, les comparateurs de prix, le comarketing, ...). Par exemple : au sujet de ses difficultés actuelles, dans son message sphinx1 a indiqué un lien sur hardware.fr -- c'est intéressant de savoir que hardware.fr est detenu par LDLC. Mais avec les produits plus orientés grand public, LDLC doit trouver d'autres moyens de communication et publicité. A Noël, la société a fait sa première campagne de pub classique, dans le metro parisien. La direction a aussi récemment évoqué la possibilité de se retirer des comparateurs de prix (genre kelkoo et monsieurprix).
o) La société devient de plus en plus grande, avec plusieurs gros projets en cours. La jeune direction aura beaucoup a apprendre pour pouvoir gérer tous ça.
LDLC a plusieurs projets en route :
-> Un magasin (un "showroom") en région parisienne. LDLC réalise une partie non-negligeable de son CA dans un magasin dans la région lyonnaise. Laurent DLC a estimé un CA de 50 à 80 million d'euros pour ce showroom. Le projet traîne, à cause de la difficulté de trouver un local approprié ("1500 à 2000 m2 , sur une zone desservie par un RER"). Ensuite, les showrooms pourraient voir le jour "à Toulouse, à la Belgique, à proximité de Lille, et à l'Allemagne, proche de Strasbourg."
-> Digifox.com, un nouveau site consacré aux produits hi-fi, vidéo et homecinéma pour le grand public.
-> La traduction du site ldlc.com en anglais, espagnol et allemand. LDLC cherchait des traducteurs l'année passée.
-> Le nouveau entrepôt avec un système informatique de gestion plus integré. C'est un pari sur le futur, une extension de 7000 m2 à 22,000 m2. C'est vrai que cette transition a posé des gros problèmes (comme, d'ailleurs, le changement de plateforme informatique en avril 2004). Mais c'est probablement nécessaire pour réduire les coûts de fonctionnement, étant donnée la baisse du pannier moyen des commandes. J'imagine que les projets de Digifox et du site multilingue dépendent de la bonne fonctionnement de cette plateforme logistique.
Avec tous les projets en cours et après le "débâcle" de 2004, la direction ne s'est pas aventuré loin dans sa dernière annonce: elle n'a pronostiqué qu'un petit REX supérieur à 1,5M (pour 3,M en 2004). Le futur de LDLC dépend, je crois, de la réussite de ses projets.
LDLC n'est pas uniquement le site grand public ldlc.com (et ldlc.be et ldlc.ch pour la Belgique et la Suisse), mais aussi des ventes professionenelles
| http://www.ldlc-pro.com/ et http://www.ldlc-pro.be/ et http://www.ldlc-pro.ch/
le sites d'info spécialisé
| http://www.aideonline.com/
| http://www.gamekult.com/
| http://www.hardware.fr/
et un importateur grossiste pour les revendeurs informatiques (y compris des concurrents de LDLC)
| http://www.textorm.com/
L'année passée, LDLC a réalisé de l'ordre de 20% de son CA par des ventes aux entreprises, et 80% de son CA par les ventes sur Internet.
Pour l'analyse de la société, c'est toujours intéressant, je crois, de regarder les documents préparés pour le transfert sur la seconde marché, ici:
| http://www.groupe-ldlc.com/doc.html
L'analyse de Gilbert Dupont est aussi dispo en ligne là (G.D. était responsable pour le transfert et, je crois, assure l'animation de l'action LDLC ... donc, ce n'est pas exactement un analyse désinteressé).
J'ai un faible pour LDLC -- c'était une de mes premiers investissments, à 1,25 l'action. J'ai de l'espoir pour la petite ligne que me reste ... plutôt pour l'année prochaine, ou pour 2007> Mais ce qui est sûr, c'est que LDLC plombe mes résultats dans le jeu Bull!
Alan
LDLC et ses projets
par BouBou, dimanche 07 août 2005, 15:23 (il y a 7053 jours) @ alatan
Wahou, super analyse, merci bcp Alan
Pour synthétiser...
par BouBou, dimanche 07 août 2005, 19:54 (il y a 7053 jours) @ BouBou
Pourquoi je suis rentré sur la valeur >
A la base cest un aspect purement technique, les principaux indicateurs techniques présentant une divergence haussière, notamment les stochastiques CT. La situation actuelle sapparenterait à une sorte de bear trap et le retour des volumes pourrait bien relancer le titre. Ensuite à savoir si ce sera juste un retournement technique rapide ou un début de reprise de la valeur, il faut gratter un peu plus.
Dun point de vue fondamental, la valeur me semble présenter de bons aspects. Merci à Chris, Alan, Gabard, Cash et à tous les autres pour avoir étayer leurs points de vue à ce sujet.
Les chiffres :
L'actionnariat familial (80%) est un gage de sécurité. Le flottant (1 millions dactions) ne représente que 20% du capital. Le discours du PDG me semble cohérent dans ma vision dinvestissement LT sur une société en laquelle je trouve du potentiel. Il cherche à un construire un projet global tout en sadaptant à la concurrence et en anticipant au mieux lévolution du marché.
2004 :
Les ventes ont progressé de 75% à 144,7M et le BNPG 04-05 s'est élevé à 2,2 M. La marge commerciale s'est érodée de 2 points à 13,3 %, faisant ressortir néanmoins un taux meilleur qu'attendu de 13,5 % au S2, après 13 % enregistré au S1. La dégradation de la marge commerciale résulte d'un mix produit défavorable (part des appareils photo numériques à faibles marges passée de 5 à 12 % du CA en un an, a contrario celle des produits d'intégration de 70 % à 45,5 %) et des dépréciations de stocks face au ralentissement de la croissance du CA au S2 (+63 % après +98 % au S1, panier moyen en recul de 11 % à 178 ).
La CAF a crû de 24,2 % à 2,7 M. Le BFR s'est dégradé de 8,1 M, en raison d'une augmentation de 86 % des stocks et de 122 % des créances clients suite à la mise en place des paiements en 3 fois sans frais. La situation financière du groupe reste cependant bonne avec un gearing de 10 %. Etayant sa confiance en l'avenir, le distributeur annonce qu'il sera proposé à l'assemblée de septembre un dividende net de 8 centimes d'euro par action, soit un rendement de 0,5% mais un taux de distribution de 19%. Une mesure permise par une structure financière qui reste solide, avec des capitaux propres de 11,9 millions d'euros (2,3/action) et une trésorerie nette de près de 1,7 millions d'euros.
La valeur dentreprise ne représente que 0,4 fois le CA, ce qui commence à être attractif.
2005 :
Les perspectives 2005-06 subiront encore un effet de ciseaux, induit par une croissance ralentie de l'activité et l'alourdissement des coûts de structure. Sur la base d'un CA en croissance de 40 % pour 2005-06 (200M), la marge commerciale devrait se stabiliser autour de 13 % mais la direction n'anticipe plus qu'un REX " supérieur à 1,5 M ". Les services payants connaissent pour l'instant un succès mitigé en attendant des ajustements. Les surcoûts d'exploitation sont évalués à 2,45 M dont 1,7 M au titre du transfert de la plateforme logistique, 0,5 M sur l'ouverture au T1 2006 de la boutique parisienne et 0,25 M sur le lancement du site digifox en août prochain. Les caractéristiques de ce nouveau site spécialisé dans le matériel hi fi et vidéo ne sont pas dévoilées. Son positionnement se rapproche de celui de rueducommerce, sur un segment de marché certes en forte croissance mais très concurrentiel.
De mon coté je suis un peu plus conservateur, je mattends à un CA de lordre de 190M et à un REX et un RN respectivement à 1,5M et 1M. Il faudra donc considérer 2005 comme une année de transition pour LDLC avant de revoir un rebond des résultats pour les années suivantes. .
Pour synthétiser...
par BouBou, dimanche 07 août 2005, 19:54 (il y a 7053 jours) @ BouBou
Stratégies :
Evolution du secteur du e-commerce (merci Chris !)
Etape 1 - Forte croissance pour tous les acteurs, qui bénéficient d'une demande en forte hausse. Les prévisions sont dépassées, les plans de développement sont ambitieux.
Etape 2 - La croissance reste forte mais ralentit. La concurrence fait rage entre des offreurs nombreux. Les prix baissent, les résultats se fragilisent alors qu'il faut continuer à investir pour l'avenir. On est actuellement dans cette phase.
Etape 3 - La croissance du marché reste supérieure à celle de l'économie mais devient insuffisante pour tous les acteurs. La taille critique, la position atteinte et la solidité financière sont alors des critères déterminants. Les acteurs les plus faibles disparaissent ou sont rachetés.
On se rapproche de plus en plus de cette étape de concentration.
Etape 4 - Le marché arrive à maturité avec une croissance ralentie. Quelques offreurs (4 ou 5) dominent le marché et les marges s'améliorent. Bien difficiles de donner les futurs vainqueurs : Cdiscount, Pixmania, LDLC, Rue du commerce > A moins que des acteurs comme la Fnac ne prennent leur revanche sur ce canal de distribution >
Si LCLC fait partie des gagnants, on peut envisager la progression d'activité suivante : CA proche de 200 M sur 2005/2006, puis une croissance moyenne de 20 % par an pendant 4 ans, soit un CA 2009/2010 de plus de 400 M. Si on envisage une marge nette de 5 % lorsque la concurrence aura diminué, cela donnerait un résultat net de 20 M. Ces perspectives ne tiennent pas compte de futures croissances externes, assez probables et sans doute peu dilutives (voir par exemple la valorisation de Nomatica !).
Si LDLC ne s'impose pas comme l'un des gagnants (situation moins probable compte tenu de sa position actuelle et de sa croissance par rapport au marché), le scénario serait plus négatif bien sûr, mais la société serait sans doute vendue à un bon prix malgré tout.
LDLC doit également réussir plusieurs virages stratégiques (merci Alan !):
A l'origine, LDLC était positionné sur le créneau des composants PC pour les "fous de l'informatique" qui construisaient ou rafistolaient leurs PCs eux-mêmes. Maintenant, LDLC vend de matériel grand public. Le montant moyen des commandes a beaucoup baissé mais la société se doit de continuer à augmenter son CA.
Les acteurs se multiplient, avec les généralistes, spécialistes, et hyperspécialistes. La direction de LDLC dit vouloir gérer plusieurs sites spécialisés avec une plate-forme logistique unique.
Pendant des années, sa croissance était assurée par la bouche à l'oreille et une savante utilisation de l'Internet. Mais avec les produits plus orientés grand public, LDLC doit trouver d'autres moyens de communication et publicité. A Noël, la société a fait sa première campagne de pub classique, dans le métro parisien. La direction a aussi récemment évoqué la possibilité de se retirer des comparateurs de prix.
LDLC a plusieurs projets en route (nouveaux relais de croissance) :
Un magasin (un "showroom") en région parisienne pour contrer RdC. Ce sera un relai de notoriété de la marque LDLC au service du site Internet. LDLC réalise une partie non-négligeable de son CA dans un magasin dans la région lyonnaise. Laurent DLC a estimé un CA de 50 à 80 million d'euros pour ce showroom. Le projet traîne, à cause de la difficulté de trouver un local approprié ("1500 à 2000 m2 , sur une zone desservie par un RER"). Ensuite, dautres showrooms pourraient voir le jour "à Toulouse, en Belgique, à proximité de Lille, et en Allemagne, proche de Strasbourg."
Digifox.com, un nouveau site consacré aux produits hi-fi, vidéo et home cinéma pour le grand public.
La traduction du site ldlc.com en anglais, espagnol et allemand.
Le nouvel entrepôt avec un système informatique de gestion plus intégré. C'est un pari sur le futur, une extension de 7000 m2 à 22,000 m2. C'est vrai que cette transition a posé des gros problèmes (comme, d'ailleurs, le changement de plateforme informatique en avril 2004). Mais c'est probablement nécessaire pour réduire les coûts de fonctionnement, étant donnée la baisse du panier moyen des commandes et surtout de préparer au mieux son projet deuropéanisation du site (pour linstant LDLC est présent en France, Suisse et Belgique). J'imagine que les projets de Digifox et du site multilingue dépendent du bon fonctionnement de cette plateforme logistique.
Et enfin le renforcement des ventes pour professionnels. L'année passée, LDLC a réalisé 20% de son CA par les ventes aux entreprises, et 80% de son CA par les ventes sur Internet.
LDLC
par thegambler, lundi 05 septembre 2005, 13:42 (il y a 7024 jours) @ BouBou
» Je viens de m'en constituer une petite lignette.
» Le timing me semble parfait là. On verra bien !
» Niveau fondamental, je vais creuser un peu plus la bete.
bonjour
investir
Ecart
DU RETARD DANS LES LIVRAISONS
LDLC.com est en retard sur ses livraisons en raison des ratés de sa nouvelle plate-forme logistique. Un retard qui pèsera sensiblement sur l'activité du deuxième trimestre et plus encore sur les résultats. Malgré une amélioration perceptible ces derniers temps, le groupe n'est pas certain de rattraper son retard. Les prévisions annuelles sont remises en question.
LDLC.com avait prévenu que l'exercice 2005-2006 serait un exercice de transition. Cette année, le groupe doit faire face aux coûts liés au lancement du site digifox.com, à l'ouverture d'un point de vente à Paris et au transfert de son stock vers sa nouvelle plate-forme logistique automatisée. Mais cette dernière rencontre des difficultés dans le traitement des commandes. LDLC.com oeuvre depuis deux mois maintenant pour régler ce problème. De 18.000 commandes en retard, il n'y en a plus que 8.000 actuellement et le retour à la normale est attendu d'ici à la fin du mois de septembre.
Seulement, l'image de la société a été entachée et cela pourrait pénaliser le groupe dans le futur car les clients, déçus par des délais de livraisons jugés trop longs, pourraient refuser de faire de nouveau appel à la société. A court terme, ces retards auront une incidence forte sur le niveau d'activité du deuxième trimestre. LDC.com estime l'impact à hauteur de " 7% à 8% du niveau d'activité annuel ". Prévoyant initialement un chiffre d'affaires annuel de 200 millions d'euros, le retard pourrait atteindre 14 à 16 millions d'euros. La rentabilité du groupe sera donc affectée et il n'est pas certain que l'entreprise comble son retard au second semestre.
Si la société préfère attendre d'avoir " connaissance d'éléments significatifs " pour donner des informations complémentaires, nous revoyons, pour notre part, à la baisse nos prévisions. Nous attendons désormais un chiffre d'affaires annuel de l'ordre de 185 millions d'euros pour un résultat d'exploitation au mieux à l'équilibre contre plus de 1,5 million attendu initialement par le groupe.