Il est intéressant de voir que les utilisateurs d'acier ne voient pas de baisse en 2005 des cours. Ci-joint la déclaration suivante du PDG de Valéo:

"Comme l'ensemble de ses pairs, Valeo a souffert de la flambée des prix de l'acier, mais aussi d'autres matières premières et Thierry Morin a dit ne voir "aucune raison" pour lesquelles celles-ci baisseraient en 2005.
L'impact des matières premières, qui est allé croissant de trimestre en trimestre, a été limité à 0,2 point sur la marge brute annuelle, passée de 17,7% contre 17,9%, grâce à des "mesures correctrices" prises par le groupe.
Valeo entend poursuivre dans cette voie, en renégociant des contrats mais aussi en poursuivant l'amélioration de l'efficacité des processus de production, a assuré Thierry Morin, qui a toutefois fustigé les politiques de prix des sidérurgistes.

Contrairement à d'autres métaux, le prix de l'acier n'est pas déterminé par un marché mais par les producteurs eux-mêmes. Arcelor < ARCELOR > a ainsi relevé ses prix à plusieurs reprises au cours de l'année.

Thierry Morin a estimé que les résultats d'Arcelor - qui a affiché au troisième trimestre un bénéfice net multiplié par six et un résultat brut d'exploitation plus que doublé - étaient "un peu insultants", appelant les différents acteurs de la sidérurgie à être "plus mesurés, plus responsables.
Pour le P-DG de Valeo, les sidérurgistes ont adopté une telle politique de hausse des prix de l'acier pour accumuler de la trésorerie et constituer un trésor de guerre pour poursuivre la consolidation du secteur.
A part le coût des matières premières, Valeo s'attend également à une conjoncture difficile s'agissant de la production automobile au premier semestre, anticipant une baisse de 2% en Europe et de 5% en Amérique du Nord."