setforge :investir a l achat objectif 40 euros.
par pasca711, mardi 08 février 2005, 21:40 (il y a 7231 jours)
demain un petit +6%. hein. chiche!!
d'ailleurs setforge ,article des echos
par dipy, mercredi 09 février 2005, 07:30 (il y a 7231 jours) @ pasca711
recuperé sur autre site :
Setforge (les échos ce jour)
Setforge investit 12 millions d'euros sur le site de L'Horme
Le forgeron français, qui a retrouvé le chemin de la croissance en 2004, va augmenter ses capacités de production pour le marché des vilebrequins et de l'injection diesel.
Setforge annonce une croissance de 3,7 % sur l'année écoulée.
DE NOTRE CORRESPONDANT À SAINT-ETIENNE.
Au terme d'un exercice marqué par le retour de la croissance de son activité (+ 3,7 %), le fabricant français de pièces forgées Setforge poursuit son offensive dans l'automobile, qui représente 77 % de ses débouchés. Pour cela, il achèvera au printemps un investissement de 12 millions d'euros, « le plus gros jamais réalisé par le groupe », souligne son PDG, Olivier Cadart. La ligne de production entièrement automatisée qui est en cours d'installation sur le site historique de L'Horme (Loire), où l'entreprise est née en 1906, comprendra une presse d'une puissance de 6.300 tonnes. Une quinzaine d'emplois nouveaux s'ajouteront aux 240 actuels.
Le nouvel outil sera principalement dédié à la fabrication de vilebrequins pour l'automobile et permettra à cette unité - la plus importante des cinq que compte le groupe - de doubler ses capacités de production annuelles, en les portant à 40.000 tonnes. L'opération vise notamment à faire de la « délocalisation inversée », en récupérant des marchés jusqu'alors réalisés par des concurrents dans les pays de l'Est, au Mexique ou en Inde. Le forgeron français, dont l'activité est réalisée à 40 % à l'export, ce qui constitue un taux très élevé dans la profession, dispose en particulier de débouchés importants en Allemagne avec le groupe VAG. Setforge L'Horme fabriquera ainsi les vilebrequins montés sur le moteur V6 3 litres Diesel qui équipe les Audi A6 et A8, ainsi que le moteur 1,9 litre de Volkswagen. Cette unité, qui a une longue expérience en la matière, a réalisé l'an dernier une commande pour équiper des moteurs de « Peugeot 404 », toujours en fabrication.
Puissance et sécurité
« On assiste à un retour de la forge au détriment de la fonderie dans l'automobile, car elle répond mieux aux exigences de puissance et de sécurité. Les pièces en acier et en aluminium que nous réalisons ont de surcroît un encombrement et un poids moindres, ce qui permet des économies de matière première et contribue à réduire la consommation de carburant », affirme le PDG de Setforge. Le groupe, qui a vocation à poursuivre son internationalisation, est spécialisé dans les pièces de vingt kilos et plus pour l'automobile : composants d'injection diesel, de boîte de vitesses automatique, de climatisation, de châssis et de liaisons au sol. Il veille toutefois à maintenir sa diversification dans le matériel de travaux publics, ferroviaire, agricole, aéronautique, l'armement, l'énergie et la robinetterie industrielle, « pour absorber les à-coups du marché ».
Après une baisse du chiffre d'affaires de 5,2 % en 2003 et un début d'année 2004 difficile, Setforge (840 salariés), coté au second marché, annonce une croissance de 3,7 % sur l'année écoulée, qui intègre notamment la répercussion au second semestre des hausses de prix de l'acier. L'exercice « devrait confirmer le redressement de la rentabilité amorcé au premier semestre 2004 », marqué par une progression de 21 % du résultat d'exploitation. En 2003, le résultat opérationnel avait plongé de 81,2 %, à 0,6 million d'euros. Le groupe accusait alors une perte nette de 0,8 million, contre un bénéfice de 1,5 million en 2002.