» Il y a d'autres supports, sans plus de risques,
» qui offrent une bien meilleure rentabilité.

Tes suggestions sont bienvenues, pour ceux qui n'ont pas tes compétences.

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au moins un.
Le début de l'esprit critique.
Voilà qui rassure sur la conscience des relayeurs de consensus ou de rumeurs.
Merci à ce journaliste.

Cf. lien ci dessous
http://labourseetlavietv.blogspot.com/feeds/posts/default

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Graham

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Il ne manquait plus que cela.
Il me tarde de voir les conditions de l'emprunt.
Enfin, j'ai du mal à saisir l'annonce. L'Agence France Trésor émet régulièrement de nouveaux emprunts pour l' Etat. S'agirait-il d'un emprunt massif ou une fois encore d'un effet d'annonce sans conséquence tel que le président nous a habitué souvent depuis le début de son quinquennat >
Quelle distinction fallacieuse: mauvaise dette / bonne dette! Dans l'état actuel des finances publiques (Etat, collectivités, S/S) toutes les dettes sont mauvaises. Je crois que nous aurions bien plus besoin de l'attitude courageuse d'une Angela Merkel qui accuse les causes de la crise et qui tente de les enrayer plutôt que de quelqu'un qui continue le modèle d'avant qui consiste à laisser filer le déficit et l'endettement. Mon dieu, que lègue-t-on > Est-on fou de permettre cela> Et qu'annonce-t-on pour contrepartie> Que la croissance qui suivra la fin prochaine de la crise permettra le remboursement de la dette. On nie deux choses: que la crise est durable et durera de nombreuses années (bien au-delà de 2010), qu'à son terme la croissance ne peut être qu'atone. La dette est là et elle ne sera pas aisément résorbée sinon par l'impôt. L'impôt que paieront les générations qui suiveront et qui empêchera la croissance. Avec un service de la dette qui en 2008 représentait 13% ou 14% des dépenses de l'Etat pour un taux d'intérêt nominal très bas (je crois autour des 3%-3,5%), se représente-t-on ce qui adviendra quand ceux-là doubleront ou plus> Ce qui ne manquera pas d'arriver pour deux raisons:
-les prêteurs deviendront circonspects sur la capacité des Etats à rembourser leurs dettes, ils exigeront des taux d'intérêts plus élevés
-les effets possibles dans quelques années de la politique monétaire des grandes banques centrales qui en sortie de phase déflationniste peuvent conduire à de l'hyperinflation.
N'en doutons pas: tout cela finira dans le sang et les larmes, causés par la révolution sociétale des générations futures. Je sais: on me prendra pour un illuminé. J'éprouve toutefois depuis peu la satisfaction intellectuelle d'observer ci et là l'expression de quelques personnalités reconnues évoquer cette éventualité et l'appréhender avec sérieux.

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Graham

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Maintenant, EDF essaie de faire pression sur l'Etat pour essayer de faire relever les prix de l'électricité de 20% à 30%.
Raison: endettement de 25mds€ qui empêche le renouvellement des immobilisations corporelles. Et encore, on ne parle pas des provisions !!! 43 petits milliards (retraites, retraitement des centrales obsolètes, bref dépenses de consommation qui ne raporteront rien, comme l'Etat!!!)- hé bien qui va les payer >
Ah tiens donc, je croyais qu'il n'y avait pas de risque. Pourtant il y a bien des difficultés financières. Quelle rémunération pour cela> 4,5%. Vraiment, sans commune mesure avec le bilan de l'entreprise.
Avec cette menace de renouvellement insuffisant des investissements et les conséquences que cela aurait pour l'entreprise à long terme, on sait aussitôt que l'Etat consentira à une hausse de 10% à 15%. D'ailleurs l'Etat sait bien tout cela, il est de connivence puisqu'il est administrateur privilégié en qualité d'actionnaire principal. On a même pas le scrupule d'attendre une semaine avant l'annonce de clôture de l'emprunt aux particuliers.

Heureusement, il y a GDF / SUEZ. Quoi> Elle aussi. Avec entente illicite qui aurait lésé les consommateurs.

Vraiment on se fout de la gueule des gens.

Hé bien moi, je préfère qu'on l'achète à l'étranger, l'électricité. De toute façon, à très long terme, EDF n'est pas viable et coûtera très cher à la nation.

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Graham