A qui le tour ? (Securibourse)
Pris sur contreinfo.info
Ce n'est pas rose pour les pays "émergents d'Europe" et qui devraient s'arrimer à l'EUR prochainement. Un vrai test pour la monnaie unique.
Et surtout une continuation du cauchemar pour des banques comme KBC ou Dexia, fortement exposées aux pays de l'Est de par leur développement.
A moins que les IFRS soient désormais suffisamment assouplies pour que ces dépréciations ne se voient pas lors de la prochaine valse de publications. Mais quel investisseur comprendrait encore des données non-comparables >
"La Roumanie dont la notation de la dette a été rabaissée par lagence Standard & Poors au 27 Octobre dernier au rang de "junk", cest-à-dire de papiers-valeurs hautement spéculatifs et sans grande valeur intrinsèque.
La Bulgarie, dont les banques ont unilatéralement interrompu tous prêts hypothécaires, et qui entretient un déficit commercial sans précédent équivalent à 21.5% de son P.I.B.
La Serbie où sont également arrivés les responsables du F.M.I. le 28 Octobre dernier, inquiets de son déficit commercial équivalent à 13% de son P.I.B.
La Croatie aussi active que la Hongrie dans des prêts hypothécaires libellés en Francs Suisses consentis à sa population faisant ainsi delle un candidat - au même titre que la Hongrie - à une dévaluation monétaire.
La Pologne qui subit un ralentissement de ses exportations industrielles aggravé par une dette gouvernementale de 45% du P.I.B. et qui pourrait être le plus important pays dEurope Centrale à vaciller, avec les conséquences que lon imagine notamment pour lAllemagne qui en est un des principaux partenaire commercial et financier !
La République Tchèque qui, bien quétant le meilleur élève dEurope Centrale serait durement affetée par une crise économique régionale du fait de sa très forte dépendance aux exportations ( 76% de son P.I.B. ! ).
Les Etats Baltes qui ont tout récemment vu leur notation également rabaissée par Standard & Poors qui souhaitait ainsi alerter les créanciers sur une éventualité de défaut de paiement.
LAutriche dont les géants bancaires Bawag, Volksbank et Creditantstalt réalisent 35% de leurs profits en Europe Centrale.
LItalie également très impliquée dans lensemble de la région Balkanique et dEurope Centrale avec UniCredit et Intesa dont les cotations ont du reste été suspendues à la bourse Italienne le 28 Octobre dernier du fait de pertes excessives ! Lexposition de la finance Italienne étant bien-sûr aggravée par les faibles fondamentaux Italiens : le pays entretient en effet une dette extérieure qui atteint 104% de son P.I.B. !
Même situation difficile pour la Grèce fortement implantée dans la région avec une dette extérieure à 90% de son P.I.B.
La Suède qui a garanti il y a quelques jours les prêts entre banques et aux PME à hauteur de 150 milliards dEuros du fait de lénorme exposition de son milieu daffaires aux Pays Baltes. En effet, un défaut éventuel de lEstonie ou de la Lettonie constituerait une véritable catastrophe pour la Suède car les créances des banques Suédoises vis-à-vis de ces deux pays dépassent 100% de leur P.I.B. respectif..."