Felicitations a Loic Abadie et diverses analyses de crise (Securibourse)

par Hubisan_ @, Paris, lundi 26 novembre 2007, 21:33 (il y a 6202 jours)

Je rappelle son blog
http://tropicalbear.over-blog.com/categorie-1176741.html

Depuis de nombreux mois Loic nous explique ce qui va se passer. Et son raisonnement est impeccablement vérifié sur l'essentiel
Insoutenabilité de la croissance du crédit et même de son maintien avec la remontée des taux d'intérets aux USA, et donc defaillances et destruction de credit menant a une contraction d'activité. La grande qualité de son argumentaire est de présenter ce qui est déterminant, l'effet le plus gros. PArceque en economie on peut toujours trouver des arguments dans un sens ou un autre l'important et de comprendre le plus important a un moment donné.

Loic prédit aussi une deflation.

Personellement, je pense à priori (un quasi prejugé) que le système financier et étatique ne peut pas survivre en deflation, et que donc on aura l'inflation in fine. Bon d'accord ce n'est pas tres dur a predire vu que le papier se devalue toujours. En fait ce qui diffère suivant les gens c'est le passage ou pas par une periode de déflation plus ou moins longue. Parceque lorsque il s'agit de mettre à la diète les etats et les banquiers et les consommateurs emprunteurs pour purger le malade de ses excès et bien AMA ce n'est pas possible. Finalement ce seront les epargnants qui trinquent. enfin ceux qui ont des obligations d'etat et du monétaire et ceux qui croient dans les chiffres d'inflation sousevalués qu'on nous donne etc... On verra bien.


une aide a la lecture de la crise : le marché des changes

Actuellement les USA vendent du Canada et de l'australie.
En aout les Americains avaient deja vendu l'australie mais pas le canada.
regardez le dollar australien crise aout et recrise maintenant 8.5% de baisse entre le haut et le bas !!
http://fr.finance.yahoo.com/q/bc>s=AUDEUR=X&t=1y&l=on&z=m&q=l&c=

regardez le dollar canadien en ce moment
http://fr.finance.yahoo.com/q/bc>s=CADEUR=X&t=1y&l=on&z=m&q=l&c=

Inutile de dire que avec leurs ressources minieres australie et canada sont les riches de demain et que leur monnaie remontera tres tres fort et tres vite. Et que quand des actions baissent et des monnaies baissent en meme temps parceque les investisseurs americains vendent et convertissent en dollar et bien c'est un moment favorable pour se substituer a eux. l y en aura peut etre d'autres encore plus favorables plus tard mais on n'est jamais sur de rien.


un excellent blog en anglais mais assez technique finance sur l'analyse de la crise; lire l'historique
http://suddendebt.blogspot.com/2007_11_01_archive.html


Concernant les placements

Je vois gagnant
- les actions de croissance pays emergents
- les societes europeennes a vocation mondiale de par leur metier leur technologie leur taille etc dont la puissance financiere va permettre une expansion importante au benefice de leurs actionnaires
- les societes americaines exportatrices mondialisées

- a court terme le cash est gagnant mais jusqu'à quand

perdant a terme
obligataire monetaire
sicav, fonds comuns, fonds de retraite, assurance vie etc... toute l'epargne gérée colectivement qui va se récupérer les cochonneries dont personne ne veut

Enfin tout cela n'est que mon point de vue..


Hubisan

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Hubisan
Investisseur GARP : growth at reasonable price

quasiment 100% d'accord avec toi

par publicjo, lundi 26 novembre 2007, 22:04 (il y a 6202 jours) @ Hubisan_

oui je persiste, comme lors du dernier repas securibourse, à penser que tout le marché parisien est encore trop cher
les resets sur les emprunts immobiliers US qui vont avoir lieu en 2008 vont avoir un impact très méchant sur les bilans des banques (regardez hsbc aujourd'hui)
par ailleurs, en conséquence, les liquidités mondiales vont se restreindre ++ puisque les banques vont arrêter de créer de la monnaie via les prêts...

bon sinon, dans les produits à privilégier, je suis ok avec toi, les actions des multinationales bien placées sur les pays émergents sont à privilégier mais pas tout de suite... les marchés n'ont pas chuté à mon avis encore, d'où mon exposition baissière (BX4 et VAD).

on ne voit pas très bien, aux cours actuels (13 fois les bénéfices 2007), comment les cours pourraient monter à partir des niveaux actuels ; de fortes révisions en baisse pour les bénéfices des prochaines années sont à prévoir et les bénéfices vont probablement chuter

quasiment 100% d'accord avec toi

par Hubisan_ @, Paris, lundi 26 novembre 2007, 23:47 (il y a 6202 jours) @ publicjo

» bon sinon, dans les produits à privilégier, je suis ok avec toi, les
» actions des multinationales bien placées sur les pays émergents sont à
» privilégier mais pas tout de suite... les marchés n'ont pas chuté à mon
» avis encore, d'où mon exposition baissière (BX4 et VAD).

» on ne voit pas très bien, aux cours actuels (13 fois les bénéfices 2007),
» comment les cours pourraient monter à partir des niveaux actuels ; de
» fortes révisions en baisse pour les bénéfices des prochaines années sont à
» prévoir et les bénéfices vont probablement chuter


J'avais calculé un PER moyen cac 5450 / (BENEF2005+benef2006)/2 =15.5 AU 09092007 Maintenant tu dis PER2007 = 13

Tout cela ne me parait pas surevalué. A part les financieres la baisse des benefices n'est pas evidente. Et meme si elle a lieu les perspectives des societes resteront solides . Je ne serais pas a l'aise pour shorter le CAC40 ni les grandes valeurs Françaises en dehors des financières.
Ne pas oublier que ces valeurs ont maintenant une puissance financière considerable en euros et en general des metiers en beton et elles vont être gagnantes dans le jeu mondial et ensuite pas facile de les deboulonner.

H

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Hubisan
Investisseur GARP : growth at reasonable price

un PER de 13 me paraît surévalué

par publicjo, mardi 27 novembre 2007, 22:15 (il y a 6201 jours) @ Hubisan_

pour moi un PER de 13 me paraît surévalué car il faut tout de même admettre que 2007 représente un très haut de cycle, après 5 années de hausse des profits
attendons les révisions en baisse pour les profits de l'année prochaine et le marché baissera lourdement...

publicjo

Felicitations a Loic Abadie et diverses analyses de crise

par chris, mardi 27 novembre 2007, 09:43 (il y a 6202 jours) @ Hubisan_

Je remercie également Loïc Abadie.

N'ayant pas vu de faille dans son raisonnement, j'ai accordé une probabilité significative à son scénario. Cela m'a conduit à plus de prudence dans mes critères d'achat et à une couverture partielle avec un certificat flooré bear sur le CAC 40.

C'est vrai aussi que malgré la baisse, on voit bien que les marchés restent encore bien valorisées. Les titres lourdement sanctionnés l'ont en général été pour de bonnes raisons.

Je cherche actuellement des produits pour jouer une baisse ou une stagnation de la bourse US en 2008.
Avez vous ou connaissez-vous de tels produits qui vous semblent bien adaptés >

Crise véritable en mars 2008 ?

par chris, mardi 27 novembre 2007, 11:02 (il y a 6202 jours) @ chris

Une infographie assez parlante sur les risques à venir :

[image]


La crise des "subprimes" pourrait coûter 2 000 milliards de dollars

Article publié le 20 Novembre 2007
Source : LE MONDE.FR Anne Michel
Taille de l'article : 818 mots

Extrait : A mesure que la situation se dégrade sur le marché du logement américain, les banques révisent en hausse le montant de leurs pertes. La banque d'affaires américaine Goldman Sachs évoque un montant cumulé de 2 000 milliards de dollars. Mais la crise n'a altéré, à ce jour, que les résultats des banques sans entamer leurs fonds propres. Jusqu'où la facture de la crise financière grimpera-t-elle pour le secteur bancaire mondial > A mesure que la situation se dégrade sur le marché du logement américain – "un déclin sans précédent depuis la Grande Dépression" de 1929, estime la banque américaine Wells Fargo –, les banques révisent en hausse le montant de leurs pertes.

félicitations et continuation du débat

par Graham ⌂ @, mardi 27 novembre 2007, 23:28 (il y a 6201 jours) @ Hubisan_
édité par Graham, mardi 27 novembre 2007, 23:32

Je me suis souvent servi de l’analyse de Labadie, dont j’apprécie particulièrement la vision synthétique et projective, pour former ma propre opinion. Il me semble cependant utile de nuancer quelques uns de ses partis pris.

D’une part, il faut noter que si les risques d’une déflation, telle qu’il l’a présentée, existent, ils n’apparaissent aujourd’hui encore qu’à l’état de menaces. En effet, nous ne sommes pas encore en situation de déflation et pour lors l’économie américaine résiste assez bien. Aujourd’hui, les marchés réagissent en prévision de ces menaces et corrigent certains excès survenus sur quelques secteurs où l’enthousiasme des opérateurs a porté trop loin. Il ne faut pas voir dans la correction des marchés la certitude d’une récession mais seulement une meilleure prise en compte des risques réels existants. Que l’économie américaine fléchisse prochainement est presque certain. La dévalorisation du dollar concomitant à la restriction des possibilités de financement via le crédit et à la baisse de l’immobilier affectera sensiblement la consommation des ménages américains. Dans quelle mesure > Personne ne le peut bien estimer. Néanmoins, cela suffira-t-il à remettre en cause radicalement la croissance émanant des nouvelles puissances économiques. Rien n’est moins sûr. Dans chacun de ces pays émerge une grandissante classe moyenne disposant d’une forte épargne et encline à imiter le mode de consommation occidentale. Dans ces pays neufs, d’importants besoins d’infrastructures se font sentir. Les importants excédents commerciaux accumulés depuis quelques années peuvent servir à de tels investissements. Ces trois facteurs, loin d’être négligeables, peuvent contribuer à contrebalancer le déclin économique américain. D’ailleurs, faut-il le préciser, ce déclin est tout relatif. Il ne s’agit jamais que de la classe moyenne qui progressivement s’appauvrit. Il en est d’ailleurs de même dans beaucoup d’économie d’autres pays occidentaux. Ce qui ne signifie point du tout que les richesses s’amenuisent. Simplement, elles sont transférées vers les plus riches. Ces derniers investissent au-delà des frontières, à l’image de Buffett. On pourrait en citer beaucoup d’autres. Ce faisant, ils soutiennent les économies émergentes et contribuent au nouvel équilibre qui s’instaure. Cette perspective touche à une faiblesse du raisonnement de Labadie qu’il faut souligner. Les marchés intérieurs aux économies émergentes sont-ils suffisamment développés pour soutenir la croissance de ces pays > Cela se pourrait. J’ai évoqué l’émergence de classes aisées, le fort besoin d’infrastructure ainsi que l’énorme quantité de liquidité dégagée des excédents commerciaux. Ceux-là pourraient sauver la croissance de l’économie de ces pays en palliant la baisse de la consommation américaine. La vérité se situe entre ces deux hypothèses. Je crois bien qu’aucun économiste ne puisse vraiment le trancher. Nous nous en apercevrons progressivement au fur et à mesure des diverses publications tant d’indicateurs macroéconomiques que de résultats de sociétés. A ce titre, je ne crois pas qu’il faille faire tant de cas des dépréciations des institutions bancaires. En effet, globalement, les bilans de la grande majorité des sociétés se sont considérablement assainis ces dernières années au point de rendre moins vitales les besoins de refinancement.

Autre point à nuancer : il n’est pas évident qu’au lieu d’une déflation, nous ne soyons confrontés tout simplement à une forte inflation parallèlement à la persistance de la faiblesse du dollar. Les premiers signes observables paraissent accréditer cette possibilité : hausse des produits alimentaires, des cours des matières premières et agricoles et in fine, par endroits tension sur les salaires. Labadie a soutenu que le recours à l’inflation n’était pas envisageable parce qu’il provoquerait la ruine des ménages endettés à taux variables. Ce problème est typiquement occidental. Or, il apparaît que le phénomène inflationniste ni ne résulte, ni ne dépend des politiques occidentales. L’inflation que l’on voit poindre actuellement prend sa source dans les déséquilibres des nations émergentes. Par contagion, il atteint les économies occidentales. Les politiques économiques occidentales n’ont aucune emprise pour l’enrayer. Une augmentation des taux courts des banques centrales occidentales n’aurait aucun effet sur les marchés intérieurs émergents. La dévaluation du dollar, car au fond cela y ressemble beaucoup, parait comme orchestrée et résout pas mal de difficultés. Elle réduit indirectement la dette extérieure, augmente la compétitivité des entreprises américaines (susceptible de produire de nouveaux emplois) et rééquilibre un peu le rapport de change avec le yuan. La contrepartie est dans l’appauvrissement des classes moyennes et pauvres américaines par un fort fléchissement du pouvoir d’achat. Mais cela importe-t-il tant > Possiblement non. Les couches sociales américaines aisées disposent d’un patrimoine largement diversifié. Une grande part des actifs détenus par les sociétés et les ménages aisés américains est investie dans les économies étrangères et compensent presque intégralement le poids total de la dette américaine. Aussi, une dévaluation du dollar n’a point d’impact pour une fraction large des américains. Où se situe le pouvoir politique > Que soutient-il > Nous faisons là de l’idéologie. Mais observons plutôt dans les faits. Je ne veux point trancher : je suggère, j’invite à y songer. Il se pourrait bien que le pouvoir politique ne soit pas là où on le croit et qu’il ait une visée différente du bien commun de l’ensemble du peuple américain.

Ces développements ne sont pas exhaustifs ni mêmes seulement vérifiés. Je les propose comme des hypothèses possibles aux principaux scénarios aujourd’hui envisagés, notamment celui que Labadie a soutenu. Le pire n’est jamais certain. Les hommes savent souvent sortir avec habilité des situations les plus délicates. J’ai confiance dans l’ingénuité de tout ceux qui aspirent à nos niveaux de richesse. Ils sauront bien nous éviter le pire pour continuer à prospérer. Je propose aussi ce développement comme un palliatif à la morosité ambiante en insistant sur l’incertitude du scénario qui se réalisera et en évoquant des hypothèses moins alarmistes et plus réjouissantes. Pour ma part, je ne crois guère à une déflation violente. Certes, l’hypothèse est envisageable et a des probabilités non négligeables de se réaliser. Mais d’autres voies sont possibles. La géographie économique mondiale a mué. L’Occident n’est plus tout puissant, il n’est que puissant. L’Orient, le Sud, désormais aussi ont leur pouvoir d’influence. Il se pourrait bien que se soient eux qui disposent des solutions à nos excès. Et leur intérêt bien entendu est encore pour quelques années de nous sauver. Gageons qu’ils y contribueront avec efficacité.

NB :
Si je ne conclue pas pareillement que Labadie, cela ne signifie pas que je n’admire pas son effort d’intellection, ni moins encore ne l’apprécie. Tout au contraire, je tiens à souligner ma dette intellectuelle à son égard et combien sans la lecture de ses analyses plus encore j’aurais commis de plus grandes erreurs dans mes investissements.

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Felicitations a Loic Abadie et diverses analyses de crise

par labadie ⌂ @, Chaloupe St-Leu, La Réunion, jeudi 29 novembre 2007, 14:19 (il y a 6199 jours) @ Hubisan_

Merci Hubisan, je me suis quand même en partie trompé sur un point (au niveau du timing) : la contagion de la crise immobilier / crédits hypothécaires à l'économie, que je voyais se faire plus rapidement.

Cette contagion se produira, c'est quasiment évidement, mais pour le moment, il faut bien reconnaître qu'il y a un décalage réel entre les deux :

- Les crédits immobiliers continuent de croître (en tout cas jusqu'en octobre), à un rythme un peu ralenti mais sans plus (7-8%/an)..les 3 premières semaines de novembre montrent par contre une baisse mais c'est trop tôt pour faire une vraie tendance. IL reste apparemment un "pool" suffisant de ménages ayant acheté il y a plusieurs années et qui continuent de refinancer leurs hypothèques à des montants plus élevés.

- Les crédits commerciaux et industriels non seulement n'ont pas été touchés par la crise du crédit, mais leur expansion a encore accéléré ces derniers mois (avec un pic de croissance supérieur à 30% en rythme annuel)

- Les crédits à la consommation ne montrent pas d'essoufflement.

En résumé : l'expansion du crédit et la fuite en avant continue pour le moment, globalement à un rythme à peine ralenti. Il ne faut pas chercher plus loin pour comprendre les excellents chiffres du PIB au T2 et au T3...et la tenue assez remarquable des marchés dans un contexte bancaire aussi dégradé et avec des perspectives de récession quasiment assurées dès que la contraction du crédit commencera.

Pour les positions baissières, à CT il faut donc être prudent et se fixer des stop loss précis, les liquidités sont encore abondantes...et aussi surveiller les "H8" de la FED http://www.federalreserve.gov/releases/h8/
pour guetter le moment où le crédit commencera enfin à se retourner. La vraie récession ne se produira pas (directement) à cause des subprimes ou des pertes bancaires, elle se produira quand le crédit cessera d'être en expansion rapide !

Sur les émergents, US+ Europe = la moitié du PIB mondial, quand ce bloc entrera en récession, ils ne pourront pas nous "sauver la mise" :
- Parce qu'ils dépendent encore beaucoup de leurs exportations.
- Et même en supposant (très peu probable) que leur croissance serait peu affectée par une crise US/Europe, nous n'exportons pas assez vers ces pays pour que la croissance (éventuelle) de ces exportations compensent une récession conduite par la contraction du crédit : la croissance de ces dernières années aux US et en Europe était due uniquement au crédit, les exportations vers les émergents ont joué un rôle très réduit.

Sur l'inflation, effectivement les gouvernements ne peuvent y avoir recours à cause de la hausse des taux associée qui accélèrerait encore la contraction du crédit, donc la déflation au final...un point d'interrogation important par contre : le pétrole.
On est probablement très proches du peak oil ou déjà dedans.
Voir cette excellente analyse de Roque sur pro-at :
http://www.pro-at.com/analyse-bourse/technique-On-ne-nous-dit-pas-tout-3-7766.html

Donc tout dépendra de la "compétition" entre deux phénomènes :
- baisse ou stagnation de la conso mondiale liée à la récession.
- baisse de la production liée à la suite du peak oil.

Là je suis un peu "entre deux eaux" (avec une préférence pour la baisse dans un premier temps vu ce qui s'est produit en 2001 par exemple, mais pas très convaicu, et je n'irai vraiment pas parier sur une baisse du pétrole, il y a moins risqué ailleurs !)

Il y a des substitutions faciles avec le coal to liquid, mais cela demande un temps d'adaptation.

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