caisse régionale crédit agricole aquitaine (Securibourse)

par eg972, vendredi 23 novembre 2007, 11:35 (il y a 6205 jours)

Bonjour,
voici une partie de la revue de presse de Roger :

CRCA AQUITAINE
VF: Malgré les solides performances commerciales de la société, le certificat a reculé de 20% depuis notre dernier conseil. Déjà très décoté fin août, il ne représente plus que 46% des fonds propres par action. De plus, le rendement dépasse désormais 6%. Nous restons acheteurs.


Comment interpréter cette décote > Malgré la défiance envers les banques, il me semblait que la caisse d'aquitaine ne se portait pas trop mal et que c'est l'une des plus riches des caisses régionales.

Si quelqu'un a des infos car il me semble que c'est le style du forum (forte décote, rendement sympa) sauf si il y a anguille sous roche.

Au plaisir de vous lire

Cdt
Eric

caisse régionale crédit agricole aquitaine

par ayrton14, vendredi 23 novembre 2007, 11:58 (il y a 6205 jours) @ eg972

» Bonjour,
» voici une partie de la revue de presse de Roger :
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» CRCA AQUITAINE
» VF: Malgré les solides performances commerciales de la société, le
» certificat a reculé de 20% depuis notre dernier conseil. Déjà très décoté
» fin août, il ne représente plus que 46% des fonds propres par action. De
» plus, le rendement dépasse désormais 6%. Nous restons acheteurs.
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» Comment interpréter cette décote > Malgré la défiance envers les banques,
» il me semblait que la caisse d'aquitaine ne se portait pas trop mal et que
» c'est l'une des plus riches des caisses régionales.
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» Si quelqu'un a des infos car il me semble que c'est le style du forum
» (forte décote, rendement sympa) sauf si il y a anguille sous roche.
»
» Au plaisir de vous lire
»
» Cdt


Bonjour ,


tous les certificats des caisses régionales sont lourdement attaquées.
A noter que leurs résultats sont bons et en hausse.


Une hypothèse :


toutes ces caisses sont actionnaires du CA et devront passer des provisions pour dépréciation de titres.

caisse régionale crédit agricole aquitaine

par bpr1, vendredi 23 novembre 2007, 14:55 (il y a 6205 jours) @ ayrton14

Comment trouves tu 6 % de rendement > moi je trouve 4.3 %
ce qui est insuffisant pour que je m'y intéresse. Les caisses, par nature, ont des perspectives de développement limités.

La participation dans CA ( SAS Rue de la Boétie) est comptabilisée pour 390 M€ apparemment au prix d'acquisition. Cette participation est réactualisée sur décision de la Caisse. De toute façon, il ne s'agirait que d'un jeu d'écriture sans conséquence pratique car le ration Tiers one est de 15 %.

Perso j'ai pris hier NATIXIS suite au rachat de CIFG par les caisses et banques pop. Le rendement 2006 est de 7 %. C'est assez irrationnel. Les banques françaises, très peu exposées aux subprime, ont dévissé autant sinon plus que leurs consoeur européennes ou américaines lourdement engagées.

caisse régionale crédit agricole aquitaine

par eg972, vendredi 23 novembre 2007, 16:08 (il y a 6205 jours) @ bpr1

Bonjour,

je ne trouve pas 6%, c'est le résumé de l'article de la Vie Financière (c'est eux qui le disent)
Moi ce qui me choque c'est ce 46%.

Cdt
Eric

caisse régionale crédit agricole aquitaine

par bpr1, vendredi 23 novembre 2007, 17:10 (il y a 6205 jours) @ eg972

C'est effectivement 45 % de décote. Justifié par les faibles perspectives. Pour l'instant ils placent leurs capitaux sur les marchés. Ils ont un ration tiers one énorme car ils ne trouvent pas d'utilisation à leurs fonds. Les caisses ne peuvent pas avoir d'expansion géographique et ne peuvent que grignoter des parts à la concurence ou optimiser leur gestion.
Pour moi, elles ne sont intéressantes qu'avec un rendement supérieur aux 4% actuels. Sinon je préfère des obligations à 2-3 ans.

A propos de Natixis...

par Minos/Villas, vendredi 23 novembre 2007, 16:33 (il y a 6205 jours) @ bpr1

PARIS (Reuters) - Natixis publiera dimanche des résultats trimestriels qui devraient, bien plus que chez les autres banques françaises, accuser l'impact de la crise des marchés du crédit.

De par la forte composante de ses activités de banque de financement et d'investissement (47% des revenus en 2006), la filiale des Banques populaires et des Caisses d'épargne est confrontée au défi de mise en oeuvre d'une fusion, un exercice toujours délicat, dans un environnement déprimé.

Craignant que son plan de marche ne soit remis en cause, les marchés l'ont lourdement sanctionnée, son recul en Bourse dépassant les 35% depuis le début de l'année.

Elle a pourtant rebondi de plus de 20% sur les deux dernières séances, après l'annonce jeudi du rachat d'une de ses filiales mise en difficulté par la crise, CIFG, par ses deux grands actionnaires, ce qui lui épargnera une recapitalisation de celle-ci pour un montant d'un milliard et demi de dollars.

Le spectre d'une augmentation de capital de cette taille, pour ce spécialiste du rehaussement de crédit qui a contribué à hauteur de 22 millions d'euros à ses résultats 2006, avait contribué à faire chuter son cours de Bourse jusqu'à 10,94 euros mercredi en séance.

A ce niveau, il se situait 44% sous le prix du placement (19,55 euros) des actions Natixis souscrites fin 2006 notamment par plus de 2,8 millions de petits porteurs.

Les annonces de jeudi ont conduit Citigroup à abandonner son biais vendeur sur le titre, pour revenir à "neutre", avec un objectif à 14,50 euros.

PAS DE BASE DE COMPARAISON

Prévue à l'origine le 29 novembre, la publication des résultats trimestriels a été avancée à ce dimanche après l'annonce du rachat de CIFG, dont les modalités devraient être précisées à cette occasion.

Invoquant le fait qu'il s'agit de la première publication de ses résultats sur une base trimestrielle, Natixis n'a fourni au marché aucun chiffre comparatif à l'avance, ce qui a découragé de nombreux analystes de publier des estimations.

Ces comptes intégreront une plus-value nette de 228 millions d'euros sur la cession de l'ancien siège de la rue Saint-Dominique, qui devrait permettre à Natixis d'afficher un résultat net nettement positif en compensant partiellement les dépréciations attendues du fait de la crise des marchés du crédit.

Certains analystes tablent pour ces dernières sur des montants dépassant 500 millions d'euros, voire même 800 millions pour ceux d'UBS, liées à l'exposition du groupe aux CDO, à ses engagements de crédits (financements de LBO et autres) en attente de syndication sans oublier CIFG.

Sur les sept prévisions recueillies par Reuters, la plus basse s'inscrit à 222 millions d'euros pour le résultat net et la plus haute 690 millions, ce dernier montant s'entendant hors impact des dépréciations que l'analyste s'est refusé à chiffrer.

Pour la seule banque de financement et d'investissement, le résultat net est attendu entre -80 millions et +180 millions d'euros, sur des revenus qui seraient compris entre 396 et 730 millions.

Au niveau du groupe, les prévisions pour le produit net bancaire vont de 1.261 millions à 1.435 millions.

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caisse régionale crédit agricole aquitaine

par labadie ⌂ @, Chaloupe St-Leu, La Réunion, vendredi 23 novembre 2007, 17:39 (il y a 6205 jours) @ bpr1

Bonsoir, l'exposition des banques françaises aux crédits hypothécaires US est loin d'être faible, les subprimes ne sont qu'un aspect du problème...la preuve en est que certaines banques souhaitaient mettre en place un "SIV de secours" sur le modèle US (sans succès pour l'instant).

http://www.creditflux.com/digest/2007/11/23/french+sought+super+siv+fund+reports+les+ec...

Le lien de Minos montre bien qu'il y a déjà des impacts forts (cette fois sur Natixis), alors qu'on n'en est qu'au tout début de la crise.

Ce lien pour compléter : on trouve au contraire les banques françaises (BNP, SG, Calyon et des assurances comme AXA dans le top 10 mondial des "leagues tables" au niveau de l'activité sur dérivés de crédit et CDO :

http://www.creditflux.com/public/data/leaguetables.htm

Quand on voit Calyon et BNP Paribas devant Morgan Stanley et juste derrière le N°1 (JP Morgan) au niveau des contreparties sur CDO synthétiques, je ne suis pas franchement sûr qu'il faille faire "cororico" !

Au niveau des SIV spéculatifs (ces fonds cherchent à tirer profit de différences de taux LT/CT en investissant à levier dans des dettes hypothécaires et qui doivent se refinancer en permanence sur des emprunts CT sur papier commercial), Calyon se vantait déjà en 2005 de "sponsoriser" 11 milliards d'€ de ces fonds.
http://secure.imn.org/~conference/im/index2.cfm>page=spon.cfm&sys_code=41012_SF_...
Et dit maintenant d'être le n°2 du secteur des ABCP
http://www.calyon.com/news/corporate-investment-bank/league-tables-20076

SG en "sponsorise" 4 à 5 milliards.

Ce marché des ABCP / SIVs est actuellement en pleine crise...les SIV ne trouvant plus à se refinancer sur le marché du papier commercial en raison de la perte de confiance des investisseurs.

http://globaleconomicanalysis.blogspot.com/2007/09/crisis-in-asset-backed-commercial-pa...

En attendant, c'est vrai que les marchés résistent bien pour le moment...

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