bonjour, je ne suis pas cette valeur avec précision, mais il me semble que la réaction du marché est exagérée pour "seulement" des ambitions remises à plus tard (tout comme il avait peut-être trop fait bondir cette valeur, qui monte depuis 2 ans si je ne m'abuse..) et si ton horizon d'investissement est long, la valeur n'est pas à délaisser, d'autant plus que le flottant est de 98%, donc elle offre un petit "plus" opéable.
Ma seule crainte, c'est son exposition au marché américain, donc au USD.

Concernant mon aversion au USD je te rappelle que je suis de ceux qui croient que les valeurs américaines (cotées aux US) n'ont plus d'avenir, sauf un espoir d'être rachetées par des fonds indiens ou chinois.. Probablement exagéré mais le monde tourne très vite..! Bonne soirée

30-10-2007 18h38 / VENTE / LES AMBITIONS REVUES À LA BAISSE / (Investir.fr)

Quelques heures à peine après son concurrent américain Pitney Bowes, c’est au tour de Neopost de dresser un diagnostic alarmant de la santé de l’économie aux Etats-Unis. Le ralentissement serait si " marqué " que le spécialiste du traitement du courrier, qui réalise 40% de son chiffre d’affaires sur le marché américain, a été contraint de dégrader ses objectifs pour l’année 2007. Il vise dorénavant une croissance des facturations " autour de 2% ", hors effets de change. Selon son président, Denis Thiery, les ventes de machines, qui comptent pour la moitié de l’activité aux Etats-Unis, devraient être " inférieures sur ce marché en 2007 à celles de 2006 ".

Deux facteurs sont en jeu. D’une part, le groupe tablait sur un impact en amont du changement de certification qui doit intervenir à la fin 2008. En conséquence, Neopost s’attendait à voir les ventes des systèmes d’affranchissement " rebondir à la fin de l’été 2007 ", ce qui n’a pas été le cas. D’autre part, Denis Thiery a indiqué que plusieurs clients " ont reporté leurs décisions d’investissement au cours des dernières semaines ". Une tendance à la prudence, face à l’incertitude économique, qui a surtout pénalisé les facturations réalisées grâce aux machines plieuses-inséreuses, " plus chères que les systèmes d’affranchissement ".

Le groupe précise néanmoins que " sur les autres marchés, l’activité se déroule conformément aux attentes ". La portion récurrente des ventes aux Etats-Unis (location, fournitures, etc.), qui représente la moitié du chiffre d’affaires, reste bien orientée. Par ailleurs, les facturations sont attendues stables au Royaume-Uni et en France, comme prévu, après une année 2006 particulièrement forte. L’Allemagne reste, quant à elle, " sur une très bonne tendance ", selon Denis Thiery.

Au-delà de l’exercice en cours, Neopost se montre aussi " plus prudent par rapport à 2008 ", estimant que la reprise de son activité sera corrélée à celle de l’économie américaine dans son ensemble. Maigre consolation, la seconde moitié de 2008 devrait se dérouler sous de meilleurs auspices que la fin de l’année en cours. La période bénéficiera d’un effet de base favorable, à la suite d’un second semestre 2007 attendu particulièrement faible. De plus, le changement de certification prévu pour la fin 2008 devrait doper les ventes de machines chez Neopost.

Les investisseurs, qui ont plutôt l’habitude de voir Neopost dépasser ses prévisions, sanctionnent sévèrement ces déclarations pessimistes, le titre dévissant de 20,1% .

Malgré la chute marquée du titre aujourd’hui (-20,1% en clôture), il vaut encore plus de 16 fois notre estimation de bénéfices révisée pour 2007, ce qui reste élevé. D’autant que l’action n’est pas à l’abri d’autres mauvaises nouvelles, les dirigeants ayant prévenu que les remous des ventes de machines aux Etats-Unis pourraient s’étendre aux locations, à un horizon de 6 mois, si les conditions économiques se dégradent davantage. Nous préférons solder nos positions, la visibilité sur l’activité étant très limitée.

Marie Mawad

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