Je reproduis l’article intéressant de Thomas Geltier sur le forum de bourso. Bien des indications peuvent vous renseigner. J’y adjoins à la fin mes propres conclusions

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Acadomia : proie éventuelle > (Thomas Geltier)
Extrait d'un article du 15/03/2007 de l'AGEFI Edition de 7H : Les contrats d’assurance d’Axa France intégreront de plus en plus de garanties de services

« La seule intermédiation n’est pas suffisante. La rentabilité viendra d’une offre élaborée, de l’outil financier à la prestation », estime Yves Masson.
C’est pourquoi Axa Assistance a pris 34 % de Maison et Services, un réseau de près 100 agences en France qui propose des prestations ménage, jardinage et petits travaux dans la maison. « Nous avons besoin d’être sûrs de la qualité des prestataires. D’autres prises de participation sont envisageables, selon les opportunités, dans les domaines de la garde d’enfants, du soutine scolairen de l’assistance informatique ou de l’aide aux personnes âgées », détaille Yves Massin. Une annonce ne devrait pas tarder dans le domaine de l’enseignement.

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En conclusion de cet article, plusieurs questions se posent :
- est-ce qu’Acadomia est concernée par le projet d’AXA >
- est-ce que de manière générale, Acadomia ne pourrait pas devenir une cible de choix pour les banques et compagnies d’assurance qui souhaiteraient proposer à leur clientèle des services de qualité dans le soutien scolaire >

Tout ceci laisse donc supposer l'apparition prochaine d'une prime spéculative sur le cours de l’action Acadomia.

Rendez-vous dans quelques mois pour voir si cette hypothèse était la bonne ou non.

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Mon point de vue :
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Les commentaires d'Yves Masson, Président d’Axa Assistance, sont intéressants à plus d'un point. Ils confirment beaucoup des choses que l'on retrouve dans les communiqués de la société. Ils interprètent de la même façon que j'ai fait certains points essentiels concernant la société. Ainsi:

*"La seule intermédiation n’est pas suffisante":

cette affirmation vaut pour les fameuses Enseignes Nationales que l'on voit à tort comme des concurrentes d'Acadomia quand il faudrait les voir comme des partenaires (à l'exception de quelques rares comme, par exemple, la Matmut, la Macif, la Mutualité Française qui ont fait l’essai de développer, avec pour lors peu de succès, leur propre offre : « Domicours »)

*«Nous avons besoin d’être sûrs de la qualité des prestataires » :

Hé oui, on se s’improvise pas acteur important d’un marché en expansion sur un simple claquement de doigts, une fois des fonds levés. De réelles barrières à l’entrée existent. Acadomia, qui a été précurseur, a développé ses capacités et ses compétences sur plusieurs années. Ce temps d’avance est malaisé à rattraper.

*« C’est pourquoi Axa Assistance a pris 34 % de Maison et Services, un réseau de près 100 agences en France » :

Pourquoi donc « Axa services » s’est résigné à racheter des sociétés déjà développées> La réponse est dans les deux points sus-visés.
Et pourquoi un réseau constitué de 100 agences, plutôt qu’un plus petit acteur concurrent qui serait à développer >
La réponse est là aussi simple : l’avantage des parts de marché déjà conquises se rattrapent pas ou mal.
Appliquée à Acadomia, on conçoit facilement ce que l’on doit penser de cette « fameuse concurrence exacerbée ». Or Acadomia a déjà un réseau d’agences bien constitué, qu’elle continue activement à développer. Acadomia continue de conquérir de façon importante de nouvelle part de marché. Que peut donc valoir en comparaison les sociétés concurrentes qui ont des réseaux d’agences et des parts de marché bien moindres > Je vous laisse conclure. L’investissement d’Axa Assistance est suffisamment significatif pour en donner la solution.

*« D’autres prises de participation sont envisageables, selon les opportunités, dans les domaines de la garde d’enfants, du soutien scolaire, de l’assistance informatique ou de l’aide aux personnes âgées », détaille Yves Masson. Une annonce ne devrait pas tarder dans le domaine de l’enseignement.

Ce qui vaut pour Axa vaut pour toutes les autres grands assureurs, mutuelles, banques, etc. Il n’y a que deux solutions. La première : développer un prestataire. On sait combien c’est malaisé. La seconde consiste à racheter des sociétés développées, ayant fait leurs preuves et déjà largement reconnue. Cette solution est la plus sûre mais également la plus chère. Les sociétés de services à la personne se négocient chèrement, et très certainement pas sur la base des ridicules ratios de valorisation actuels de la société. On oublie trop aussi que les grandes enseignes aussi structure leur offre et qu’elles rivalisent vivement de concurrence entre elles (course à la conquête de ce marché Eldorado).

Il ne s’agit dès lors plus de savoir si oui ou non Acadomia bénéficiera les mois à venir d’une prime spéculative. Acadomia, passé le cap des incertitudes fiscales dues aux élections, bénéficiera d’une prime spéculative, d’autant plus importante que la société est le leader incontesté de son marché en consolidation et que son capital est disséminé.

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Graham