Achat, Objectif 18 euros
DES PERSPECTIVES TRÈS FAVORABLES
Coil est de nouveau bénéficiaire. Le groupe a nettement redressé sa rentabilité l'année dernière, dégageant une marge d'Ebitda de près de 20%. Il attend, cette année, une croissance à deux chiffres de ses ventes et une forte augmentation de son résultat opérationnel à périmètre constant.
Comme prévu, Coil a renoué avec les bénéfices l'année dernière. Le redressement de la rentabilité du leader mondial de l'anodisation, mise à mal en 2005 par les investissements en Allemagne, a été spectaculaire. Pour un chiffre d'affaires de 21,46 millions d'euros, en hausse de 17,1%, l'excédent brut d'exploitation (Ebitda) a été multiplié par deux à 4,28 millions d'euros, un niveau historique précise le groupe. La marge d'Ebitda sur chiffre d'affaires est ainsi passée d'une année sur l'autre de 9,4% à 19,9%.

Le résultat d'exploitation, déficitaire de 0,9 million en 2005, est maintenant positif de 1,28 million. Le bénéfice net repasse également dans le vert à 0,17 million contre une perte de 2,26 millions un an auparavant.

Après le redressement de la rentabilité, 2007 devrait être placé à la fois sous le signe de la croissance et de la progression des marges. Coil attend, à périmètre constant, une croissance à deux chiffres des ventes et une forte augmentation du résultat opérationnel. Le groupe devrait également profiter de l'intégration des deux principaux anodiseurs traditionnels britanniques rachetés début février. La seule intégration de ces acquisitions aurait permis à Coil d'afficher, en 2006, un chiffre d'affaires d'environ 30 millions d'euros et un excédent brut d'exploitation de 5,6 millions. Nous tablons donc, dans une première approche, sur un chiffre d'affaires de 32 millions d'euros, sur un résultat d'exploitation de 2,3 millions et sur un bénéfice net de 1,3 million. Des prévisions valorisées 17 fois au cours actuel de 15,74 euros.

Coil est de retour. Le groupe a redressé sa rentabilité de manière spectaculaire l'année dernière. L'amélioration devrait se poursuivre cette année, également soutenu par les récentes acquisitions britanniques. Le dossier conserve une dimension spéculative depuis l'entrée de l'espagnol Alucoat au capital en décembre dernier. Nous sommes acheteurs avec un objectif de 18 euros.
Christine Cousseau