» merci

» merciA Novo a su rationaliser ses activités de maintenance des matériels électroniques

Au bord de la faillite il y a à peine trois ans, A Novo, sous l'impulsion de son actuel président, Richard Seurat, a réussi un redressement exemplaire. Après une restructuration lourde et un changement de modèle économique, A Novo est de nouveau sur le chemin d'une croissance rentable. La révolution de la société n'est pas intervenue sur son marché, qui reste celui de la maintenance de produits électroniques (écrans plats, téléphones, décodeurs), mais dans la façon d'appréhender le métier. Afin de réduire les coûts fixes tout en améliorant la productivité des sites de réparation, la direction a mis en place des grandes plates-formes de réparation et de logistique par pays, qui sont venues remplacer les centaines de petits magasins de réparation répartis à travers toute l'Europe. Sur l'exercice 2004/2005 (clos le 30 septembre), le chiffre d'affaires d'A Novo (hors activité d'assemblage de téléphones mobiles et fixes, qui a été cédée) est ressorti à 261,9 millions d'euros, à comparer à 265,5 millions un an plus tôt. Le bénéfice d'exploitation a été divisé par deux, revenant à seulement 5,4 millions d'euros. Cette contre-performance est la conséquence des lourdes pertes de la division espagnole, qui accuse sur l'année un déficit opérationnel de 5,1 millions d'euros. En revanche, la baisse des frais financiers a permis de dégager un bénéfice net meilleur que l'an passé, à 1,57 million d'euros, contre 0,45 million. Le président est confiant en la capacité de la société à conquérir de nouveaux clients, notamment en raison de l'explosion des offres triple play (voix, vidéo et données sur Internet haut débit) des opérateurs télécoms. Pour l'exercice en cours 2005/2006 (qui sera clos le 30 septembre), il table sur une croissance organique des ventes de 5 à 10 %, soit 280 millions d'euros. La marge opérationnelle s'établira entre 5 et 6 % des ventes, soit près de 16 millions d'euros. La marge nette est, pour sa part, attendue entre 2 et 3 %, soit environ 7 millions d'euros. Les taux de croissance des ventes et de la rentabilité devraient s'accélérer très sensiblement à compter du prochain exercice. Nous anticipons ainsi un bénéfice net de 9 millions d'euros pour 2006/2007, ce qui fait retomber le multiple de capitalisation à 14 fois nos anticipations de profit.

» mercEutelsat décolle enfin ! Encore que ce terme peut paraître un tantinet excessif, puisque l'opérateur européen de satellites s'est pour l'heure contenté, jeudi dernier, de dépasser son cours d'introduction fixé à 12 euros. Depuis sa première cotation, vendredi 2 décembre, le titre évoluait en effet sous ce seuil, avec un parcours boursier plutôt laborieux. Il est vrai que cette introduction en Bourse s'est effectuée au forceps, à la troisième tentative et après deux révisions en baisse du prix proposé aux investisseurs, tant ces derniers semblaient peu enthousiastes sur le dossier.

Pour redorer son blason, Eutelsat y a mis du sien cette semaine, multipliant les annonces. Mardi soir, le groupe a fait part de la signature d'un contrat avec la Société nationale de radio et de télévision marocaine, augmentant la capacité louée à Eutelsat pour assurer la diffusion numérique de six chaînes de télévision et quatre stations de radio. Mercredi soir, c'est un contrat avec un bouquet satellite ukrainien qui a été annoncé, portant sur la diffusion de trois chaînes à haute définition. Et jeudi matin, Eutelsat a indiqué que sa filiale Skylogic Italia fournira un accès Internet à haut débit au comité d'organisation des jeux olympiques d'hiver de Turin à chaque étape du parcours de la flamme olympique.

L'effort de communication d'Eutelsat peut prêter à sourire, tant il semble avoir eu pour unique objectif que celui de soutenir le titre à court terme en illustrant avant tout la capacité du groupe à engranger de nouveaux contrats (le potentiel de bénéfices supplémentaires liés à ces contrats n'a d'ailleurs pas été communiqué). En ce qui nous concerne, nous avons toujours estimé que Eutelsat ne devait être joué que dans l'optique d'un investissement de moyen à long terme. C'est la raison pour laquelle nous étions déjà acheteurs du titre dès sa première tentative d'introduction. Les efforts d'Eutelsat pour rassurer une communauté financière sceptique sont louables, mais ils ne modifient en rien notre opinion sur la valeur. Nous visons un objectif de cours à long terme de 20,50 euros, en misant sur le levier de la réduction de la dette nette (celle-ci ne devrait pas dépasser deux fois le montant des fonds propres à l'issue de l'exercice qui sera clos le 30 juin 2006), la visibilité de l'activité et sur le rendement, qui pourrait dépasser 6 % au titre de l'exercice en cours (alors que la société n'a pas versé de dividende au titre de l'exercice 2004/2005). Même si, à court terme, le risque d'un retour de papier lié au désengagement des principaux actionnaires (un consortium de fonds d'investissement) peut peser sur le titre.

Code ETL - Comp. A - Continu

Cours au 8/12/ 12,36 €

+Bas +Haut sur 1 an 11,65 €/12,46 €

CA 2004 760 M€

Capitalisation boursière 963 M€

BNPA 2004/05/06 3,46/0,74/0,91 €

PER 2004/05/06 3,56/16,67/13,50 fois

Dividende net 2004/05 Nul/Nul €

Rendement net 2004/05 nul/nul

Moyenne transactions/jour 1.636.000 titres

Activité

Objectif de cours à 18 mois 20,5 €

Risque limité. Note de risque : 3

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VALEURS A SURVEILLER
IMS INTERNATIONAL

Le distributeur d'aciers spéciaux publiera le vendredi 16 décembre ses résultats au titre du troisième trimestre. Ils devraient s'inscrire en repli en raison d'un effet de ciseaux négatif sur les marges dû à la baisse des prix de l'acier.

NOTRE CONSEIL
Vendre

Le titre est bien valorisé à plus de 12 fois notre estimation de bénéfice net pour l'exercice 2006 (code : IMS ; Comp. B).

» mercRHODIA

la Société Générale porte son objectif de cours de 1,5 à 1,8 euro sur les actions du groupe de chimie.

La banque française estime que les restructurations sont presque terminées et qu'elles devraient ainsi permettre à Rhodia de redevenir prochainement rentable

(code : RHA ; Comp. A, SRD).

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» merciLDC
Des atouts pour résister à la crise aviaire.
Chorère Ainejian

Si, de l'avis du corps médical, la consommation de volaille ne présente pas de danger, la crise de la grippe aviaire a tout de même fortement affecté les groupes volaillers. Les consommateurs se sont massivement détournés de ces produits, surtout en raison de la surmédiatisation des événements.

Au cours du mois de novembre, les ventes de LDC ont accusé un repli de 10 %, après avoir reculé de 7,7 % en octobre. Sur l'ensemble de l'année, le résultat opérationnel de l'activité volaille (84 % du chiffre d'affaires) devrait reculer de 20 %, ce qui correspond à la disparition de quelque 12 millions d'euros de profit potentiel.

A l'approche des fêtes de fin d'année, les dirigeants du groupe sarthois font donc montre de prudence. « Le mois de décembre sera décisif dans la réalisation des objectifs annuels de chiffre d'affaires et de résultats », précise Denis Lambert, président de LDC. Compte tenu de l'environnement difficile pour le secteur, le budget publicitaire a été augmenté de 20 % par rapport à l'an dernier.

En revanche, l'international et l'activité traiteur se portent bien. A l'étranger, et particulièrement en Pologne, LDC tire les premiers fruits de l'intégration de Provialys qui contribuera à hauteur de 2 millions d'euros au bénéfice d'exploitation. Dans la branche traiteur, qui intègre pour trois mois la société Agis (Bernard Loiseau et Traiteur d'Asie), les perspectives sont également bonnes, puisque la croissance du chiffre d'affaires devrait excéder 30 % cette année. Les objectifs de résultats seront également dépassés, ce qui permettra de compenser partiellement l'effet négatif dans la volaille.

Dans ce contexte, les résultats du premier semestre (mois de mars à août) publiés cette semaine, sont passés inaperçus, avec un cours de Bourse resté stable autour de 62 euros.

Le résultat net du premier semestre est tout de même ressorti en hausse de 30 %, à 23,5 millions d'euros. Cette excellente performance nous incite à rester positifs sur la valeur, car nous estimons que le groupe est bien placé pour tirer son épingle du jeu.

LDC dispose d'importants relais de croissance à l'étranger ainsi que sur le segment très prometteur des activités traiteur. Par ailleurs, la situation financière du groupe est saine. Le bilan se compose d'une trésorerie nette de 77 millions d'euros pour 340 millions d'euros de capitaux propres. Avec une capacité d'autofinancement de 45,9 millions d'euros, LDC est dès lors parfaitement capable de saisir les opportunités de croissance qui ne manqueront pas de se présenter dans les mois et les années à venir.

Nous réitérons notre conseil d'achat sur la valeur. Notre objectif de cours est de 80 euros.

Code LOUP - Comp. B - Continu

Cours au 8/12/ 61,5 €

+Bas +Haut sur 1 an 56,1 €/75,1 €

CA 2004(*) 1.495 M€

Capitalisation boursière 500 M€

BNPA 2004/05/06(*) 4,05/4,38/3,93 €

PER 2004/05/06(*) 15,16/14,01/15,63 fois

Dividende net 2004/05(*) 1,15/1,25 €

Rendement net 04/05 1,86 %/2,03 %

Moyenne transactions/jour 8.000 titres

Activité Volaille

Objectif de cours à 18 mois 80 €

Risque limité. Note de risque : 3

(*) exercice décalé, clôture : 28/02/06

VE courante
CA 2004 PER
2005 Rendement
2005 Variation en %
sur la semaine Variation
en 12 mois
Duc 0,19 NS nul -7,7 % -43,9 %
Fleury Michon 0,36 15,70 1,58 +1,5 % +19,3 %
LDC 0,30 14,01 2,03 -1,6 % +8,4 %
Pernod Ricard 4,43 28,65 2,21 +4,5 % +28,7 %
Rémy Cointreau 2,98 72,61 2,54 +11,2 % +39,3 %
Saveurs Fce-Brossard 0,56 10,42 1,94 +3 % +96,6 %

NOTRE CONSEIL
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LOUP513