le belier : profit warning
par rv, mardi 11 octobre 2005, 08:39 (il y a 6989 jours)
Oui c'est (très) vilain
par Hubisan , Paris, mardi 11 octobre 2005, 20:29 (il y a 6989 jours) @ rv
Je suis complètement sorti de lebelier comme j'avais dis l'autre jour ...
Les equipementiers automobile n'arrivent pas à creer de valeur. Tous leurs gains sont perpétuellement reinvestis jusqu'au jour ou le business disparait sous le poids des retraites (des charges sociales chez nous) des delocalisations des usines des clients systemiers ou du sourcing chez une concurrence a plus bas cout etc ...
Hubisan
Plus jamais je n'aurai d'equipementier auto
par Hubisan , Paris, mardi 11 octobre 2005, 20:56 (il y a 6989 jours) @ Hubisan
Après plusieurs essais infructueux j'avais choisi LeBelier avec un soin très particulier avec beaucoup d'elements positifs au bilan (actifs sous evalués pbs non recurrent de pertes de changes sur actifs non-eruso etc bonne rentabilité et croissance très dynamique) et une delocalisation largement entamée quasi terminée
Et bien cela n'a pas suffit. L'unique site français est un poids financier et le site Italien aussi. Pour le reste voir le communiqué de LeBelier.L'absence de vigueur dans l'implantation chinoise, peut etre liée au conflit de familles (sachant que celui qui a implanté en Chine etait Mr Pinaud père dans la famille ejectée) est de mauvaise augure.
Quand je vois les perfs boursières de Valeo les faillites de Delphi et les difficultés de certains systemiers comme FIAT, l'arrivée des voitures corennes et chinoises ... et bien je decide que je n'aurai jamais plus une action d'un equipementier auto.
Hubisan
Faillite de Delphi
par chris, mercredi 12 octobre 2005, 00:40 (il y a 6989 jours) @ Hubisan
La faillite de Delphi fragilise toute l'automobile américaine
LE MONDE | 10.10.05 | 13h58
La décision prise, samedi 8 octobre, par le conseil d'administration du premier équipementier automobile américain, Delphi, de se placer sous la protection de la loi sur les faillites (chapitre 11), auprès du tribunal fédéral des faillites de New York, constitue la plus importante banqueroute de l'histoire de l'automobile américaine.
Delphi emploie en France 6 000 salariés, répartis sur dix sites : Blois (Loir-et-Cher), Donchery (Ardennes), Douai (Nord), Florange (Moselle), Saint-Aubin-du-Cormier (Ille-et-Vilaine), Sochaux (Doubs), Strasbourg, Villeron (Val-d'Oise), La Rochelle, et Tremblay-en-France (Seine-Saint-Denis). En outre, l'équipementier automobile possède trois centres techniques à Blois, Illkirch (Bas-Rhin) et Tremblay-en-France. Par ailleurs la direction de Delphi a précisé que "les opérations mondiales et les livraisons aux clients ne seront pas affectées et se poursuivront sans interruption"
Le groupe de Troy, dans le Michigan, a pris cette décision pour tenter d'échapper aux engagements sociaux qu'il n'est plus capable d'assumer. Dans un communiqué, dimanche, le nouveau PDG de Delphi, Steve Miller, nommé en juin, justifie sa décision : "Nous avons estimé qu'il était dans le meilleur intérêt de l'entreprise de régler la question des structures de coûts par le biais du processus du chapitre 11 alors que notre trésorerie est encore forte." Il l'a fait également avant le durcissement, à partir du 17 octobre, de la législation sur les faillites qui contraint les entreprises à sortir rapidement de cette situation ou à être mises en liquidation.
M. Miller promet "de transformer nos accords salariaux maison en une structure compétitive et trouver une solution à nos opérations non rentables et non stratégiques aux Etats-Unis" . Le groupe emploie 185 000 personnes dans le monde, dont un peu plus de 50 000 sur le sol américain. Les 38 filiales aux Etats-Unis sont concernées par le dépôt de bilan mais pas celles à l'étranger. Delphi souligne que les "activités mondiales, tant aux Etats-Unis qu'ailleurs dans le monde, continueront sans interruption" .
L'entreprise prévoit de terminer sa restructuration d'ici le début ou la mi-2007 et de sortir, à ce moment-là, de la protection de la loi sur les faillites. La société a pour cela assuré un financement de 4,5 milliards de dollars auprès de plusieurs banques, dont JP Morgan Chase et Citigroup.
Ancienne filiale de General Motors (GM), Delphi est la soixante-troisième société américaine dans le classement des 500 premières du magazine Fortune . Elle fabrique de nombreuses pièces injecteurs, freins, tableaux de bord... pour GM, mais aussi pour Ford ou Toyota. Lors des six premiers mois de l'année, Delphi a perdu 747 millions de dollars et il avait affiché, en 2004, des pertes de 4,87 milliards, pour un chiffre d'affaires de 28,6 milliards (dont 12,7 milliards en tant que fournisseur de GM en Amérique du Nord).
il y a bien encore
par rv, mercredi 12 octobre 2005, 08:40 (il y a 6988 jours) @ Hubisan
POM, qui tire bien son épingle du jeu. je suis quand même sorti. pas pu resister à prendre mes PV
au fait, hubi as-tu reçu mon mail >